Oratoire israélite
Oratoire israélite
Il existe un cimetière israélite à Carouge depuis 1788. Faute de terrains disponibles, aucun agrandissement n'était possible à cet endroit. La Communauté israélite, la commune de Veyrier et celle d'Etrembières signent alors une convention et le nouveau cimetière est bâti en 1920 à Veyrier, à cheval sur la frontière. En effet, la loi genevoise de 1876 interdit les carrés confessionnels. On célèbre ainsi les offices en Suisse et l'on ensevelit les morts en France. Au beau milieu du cimetière existe un passage pour les douaniers.
En 1947, lors de la création de l'Etat d'Israël, de nombreux Juifs de Genève souhaitent se rendre dans leur patrie ancestrale. Mais les démarches sont difficiles et tous les candidats ne possèdent pas les documents nécessaires, en particulier pour traverser la France. Le cimetière de Veyrier est alors pendant plusieurs mois un lieu de passage privilégié.
Lors d'un ensevelissement, le cortège accompagne le défunt à sa dernière demeure et les candidats au voyage en terre promise sautent par-dessus le mur du cimetière côté français. Des cheminots français, discrets et dévoués, les emmènent alors au Pas-de-l'Echelle. De là, ils prennent le train pour Toulon où ils embarquent pour Israël.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.