Odile Antille-Crettol (1932) raconte les souvenirs de son Noël alors qu'elle était âgée de 8 ans, dans les années 1940.

Elle se souvient de sa tante qui lui faisait remarquer son visage de "vieille" à cause des rides creusées par les soucis de la rude vie de l'époque. Elle n'avait pas encore 10 ans.

Plus heureux sont les souvenirs de cette veillée de Noël occupée à partager une torche (sorte de pain rond qu'on trempait dans du chocolat fondu), à craquer noix et noisettes avec les dents, à chanter en famille et surtout à vivre cette attente fébrile en guettant les bruits trahissant la présence du Père Noël et, cadeau au-dessus des autres, la participation à la messe de minuit dans la petite église de St-Maurice de Laques que l'on atteignait après avoir marché, joyeux, dans l'épaisse neige.

Eglise de St-Maurice de Laques:

Dans le document audio de cette page, Odile raconte l'épopée de son oncle d'Amérique, Joe Berclaz.

Voici ce que Rose Bünter-Salamin (1927-2012) en dit dans son blog en date du 21 juillet 2007

transcrit par sa petite-fille Ivana :

A l’approche de Noël mon grand-père « descendait » à Sierre pour l’achat de cadeaux, en général, pour les filles, des tabliers, des tissus, pour les garçons des pullovers, chaussettes.

Un hiver de beaucoup de neige, impossible à grand-père de se rendre à Sierre… donc pour cadeaux de Noël, des tartines de pain, beurre et miel posées sur le rebord de la fenêtre entre les volets. Grande déception des enfants, pour consolation la promesse de grand-père, dès que possible des achats à Sierre.