Fête-Dieu à Surpierre
Fête-Dieu à Surpierre
Mon grand-père, Louis Jauquier, porte le fameux "bâton de la Madeleine", misé chaque année lors de la patronale de la paroisse en juillet. La photo date des années 1940.
"Le « jour de la Madeleine », le dimanche qui suit le 22 juillet, c'était grande fête à Surpierre pour la célébration de la fête de Ste Marie-Madeleine, seconde patronne de la paroisse. Une solennité plus importante que la fête patronale, la Nativité de la Ste Vierge, célébrée le 8 septembre. L'après-midi de « la Madeleine », la foule assistait à la mise du bâton, une coutume remontant au Moyen Age, et qui a pris fin en 1992. Le bâton est une hampe surmontée d'une statue jumelée de la Ste-Vierge et de Ste Marie-Madeleine, entourée de cierges et de fleurs artificielles. Le prédicateur, du haut de la chaire, mettait le bâton aux enchères et, usant de l'humour, faisait « monter la mise », effectuée non en francs, mais en florins de Moudon (60 ct). Le produit servait à payer les frais de luminaire de l'église. Avant l'électricité installée dans les années 1910, il fallait en effet quantité de cierges et de bougies pour éclairer l'église. C'était un insigne honneur de miser le bâton, puis de le porter lors des grandes fêtes et des processions. Honneur dont les pauvres étaient exclus ! Après la mise, une procession faisait le tour de l'église. L'adjudicataire, accompagné de son prédécesseur, portait le bâton de la Madeleine avec la fierté que l'on devine. La chorale chantait l'hymne à Ste Marie-Madeleine - Pater superni luminis, cum Magdalenam respicis… - sur un air scandé, aux relents de valse, dont l'arrangement était dû paraît-il à Gustave Gendre, instituteur à Cheiry au début du XXe siècle." Source: Jean-Marie Barras, voir: nervo.ch/wp-content/uploads/20...
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