J'adore........costume également rendu célèbre grâce au roman policier "La môme vert de gris" 1964 de Peter Cheyney dont il a été réalisé un film quelques années plus tard.....que je n'ai pas vu!

Les sœurs de la Charité de la Clinique Bois-Cerf à Lausanne portaient à l'époque la même coiffure. (la cornette). Je les croisais parfois lorsque j'allais au collège de la Croix d'Ouchy. Très belle photo.

C'est 1633 et non 1933 comme je l'avais écrit. J'ai corrigé. Merci a Liliane Chevalley qui m'a signalé l'erreur!

j'avais l'information que la forme de la cornette représentait les ailes des anges. Les Filles de la Charité de France ont un site et je me suis renseignée voici la réponse: Chère Madame, Nous avons bien reçu votre message à propos de la signification des anciennes cornettes des Filles de la Charité. En réalité elles n'avaient pas la signification particulière et ne représentaient pas les ailes des anges. La cornette désignait une coiffe portée par les femmes du peuple dont les coins vers l'arrière formaient des petites cornes d'où son nom. A l'origine, au moment de la Fondation, en 1633, les Soeurs portaient cette coiffe du peuple, la coiffe des paysannes de Ile de France. Au fil du temps cette coiffe s'est transformée et agrandie puis a été empesée pour mieux se tenir. En 1964, au moment de notre changement d'habit, nous l'avons abandonnée pour une raison pratique. Voilà simplement ce que nous pouvons vous dire. Avec l'assurance de nos prières. Bien cordialement. Le Secrétariat général

Ce cliché a-t-il été réalisé au sein d'une institution publique ou privée ?

Merci Liliane! C'est curieux, ça n'est pas - me semble-t-il - le seul exemple de ce que je ressens comme une dérive: Au départ, un vêtement choisi par humilité; puis, par l'évolution qu'il connait en tant qu'uniforme, devient progressivement un signe distinctif qui n'a pas grand-chose à envier aux médailles et autres décorations (en tout cas à une certaine époque)!

Sylvie, J'ai localisé cette image aux Sciernes d'Albeuve, mais à la reflexion il s'agit peut-être de Châtel-Saint-Denis. Cette religieuse était ma tante, aujourd'hui décédée.

Sylvie, Je réalise que je n'ai pas répondu à la question. Je crois que ma tant était dans l'enseignement public à cette époque. Donc probablement une école.

Merci Dominique, me voilà comblée :-)

Les Soeurs constituèrent la première congrégation féminine à obtenir d'échapper à la règle de la clôture. Pour leurs fondateurs, Vincent de Paul et Louise Marillac, leur monastère devait être les cellules des malades, leur cloître les rues de la ville ou des hôpitaux.La première soeur fut une vachère Marguerite Naseau qui se consacrait depuis sa jeunesse à l'alphabétisation des petites filles. (source Wikipédia)