Cet enregistrement peut être proposé en écoute grâce à l'autorisation exceptionnelle de Madame Maria Martin, une autorisation qu'a pu obtenir MARTINE DESARZENS, les deux familles étant très lièes. Tout droits réservés.
Frank Martin, Le vin herbé, texte d'après trois chapitres du Tristan et Iseut de Joseph Bédier (1. Le Philtre, 2. La Forêt de Morois, 3. La Mort) pour pour 12 voix mixtes, 2 violons, 2 violes, 2 violoncelles, contrebasse et piano **Pour les détails sur la composition, les disques et les interprètes, voir les fiches des photos http://www.notrehistoire.ch/group/victor-desarzens/photo/47937/ et http://www.notrehistoire.ch/group/victor-desarzens/photo/47941/.

DEUXIÈME ET TROISIÈME TABLEAUX, QUI S'ENCHAÎNENT.

Le choeur: "[...] La nef, tranchant les vagues profondes, emportait Iseut. Mais, plus s'éloignait la terre d'Irlande, plus tristement elle se lamentait. Où donc ces étrangers l'entraînaient-ils? Vers qui? Vers quelle destinée? Assise avec Brangien sous la tente, elle pleurait au souvenir de son pays. Quand Tristan s'approchait et voulait l'apaiser par de douces paroles, elle s'irritait, le repoussait, et la haine gonflait son coeur. Il était venu, lui le ravisseur, lui le meurtrier du Morholt; il l'avait arrachée par ses ruses à sa mère et à son pays; il n'avait pas daigné la garder pour lui-même, et voici qu'il l'emportait, comme sa proie, sur les flots, vers la terre ennemie! [...]"

La première entrée d'Iseut - Nadia Tüscher - chantant son malheur, accompagnée par le choeur.

Au début du troisième tableau la basse - Derrik Olsen - et le ténor - Oleg de Nyzankowskyi - racontent l'action. C'est là qu'arrive le malheur, Yseut puis Tristan boivent par mégarde le philtre, une servante l'ayant pris pour du simple vin.

Intervient Branghien - Adrienne Comte - qui clame son malheur.

Pour la suite: http://www.notrehistoire.ch/group/victor-desarzens/audio/1262/.**
Traitement habituel: disque -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> MP3 320kbps. L'enregistrement est certes paru il y a plus de 50 ans, mais il n'est pas libre de droits, le droit d'auteur de 70 ans après son décès étant encore à respecter. Madame Maria Martin nous a toutefois accordé l'autorisation de mettre cet enregistrement en écoute dans le groupe Victor Desarzens: nous la remercions chaleureusement pour sa grande générosité.