Les expositions à la Mansarde de l'année 2011
Les expositions à la Mansarde de l'année 2011
EXPOSITIONS 2011
Chantal Rinolfi
Il est un temps ou l'artiste…, ici le sculpteur, étudie le corps avec ses outils… sa terre… et puis enfin ce corps devient plus que des proportions. Il parle enfin, exprime sentiments, sensations. Il dialogue avec l'artiste, se fait tendre, triste, violent … mouvant.Chantal Rinolfi est dans cet instant passionnant de son travail, ou elle joue avec la réalité physique et l'émotion que peuvent exprimer ses modèles.Chantal Rinolfi est née à Genève et réside au Grand-Lancy.
C'est en 2001, qu'elle prend ses premier cours de sculpture avec Daniele Dekeyser, Sculpteur à Rambouillet.Depuis, Chantal Rinolfi ne cesse de travailler avec passion dans son atelier, tout en continuant régulièrement sa formation.Elle expose régulièrement en région Genevoise ou à Paris et sera heureuse de vous rencontrer à la Mansarde, pour sa 10ème exposition.
Annalise Budtz
D'origine danoise, Annalise est établie à Genève depuis 1989.
Elle nous présente ses œuvres en tempera à l'œuf, ainsi que des gravures et photogravures sur papier à l'encre de chine.
Cependant à l'instar d'autres peintres dont Paul Klee et Vassili Kandinsky, c'est la correspondance entre peinture et musique qui la passionne depuis 25 ans. Mark Rothko peintre contemporain créait ses chefs-d'œuvre en écoutant Mozart.
La peinture et la musique sont des activités ludiques. On joue d'un instrument en musique comme on joue avec les couleurs en peinture. Chaque instrument a sa spécificité et chaque couleur a un « son » caractéristique. L'association « son » d'une musique et «couleur » d'un tableau a un nom : la synesthésie.
Quand Annalise peint, elle est toujours accompagnée de musique classique.
Elle souhaite qu'une petite musique naisse dans votre esprit lorsque vous regardez une de ses toiles.
Elle se réjouit de vous présenter sa démarche lors de sa prochaine exposition à la Mansarde.
Exposition thématique "Label Jeunesse"
Au printemps 2011, du 17 mars au 17 avril, le comité de la Mansarde organise sa 12ème exposition thématique.
Pour 2011, le thème choisi est la jeunesse. Notre titre sera donc « LABEL JEUNESSE » et nous avons l'intention de monter notre exposition avec les jeunes de notre commune.
Notre projet prévoit que cette exposition se vive largement « hors les murs », ainsi, nous avons déjà imaginé de nombreuses activités, telles que, notamment, une exposition collective de jeunes artistes, des concerts en salle et en extérieur et une conférence organisée par des jeunes sur un sujet d'actualité.
Mais nous souhaitons aussi « descendre dans la rue » avec, entre autres choses, des démonstrations sportives, de danse, des animations musicales et des expériences picturales.
Nous comptons sur vous pour que cette expérience nouvelle soit intéressante et que la fête soit belle !
Le comité de la Mansarde de Veyrier
Martine Boissard Gos
Martine Boissard Gos est valaisanne d'origine, a vécu pendant 14 ans à Vessy et est actuellement établie dans la région. De formation classique universitaire, elle consacre son temps libre à développer sa passion pour la nature et l'écriture.
Elle élabore des compositions naturelles,****tableaux en trois dimensions constitués d'éléments naturels trouvés lors de ses nombreuses balades en forêt ou en montagne. Tout élément qui l'inspire, végétal, minéral ou animal, est pris tel quel et trouve sa place dans un ensemble qui peut être figuratif ou non. Utilisant la nature comme source d'inspiration et lieu de méditation, l'artiste mêle ses pensées à ses créations, sous la forme de textes poétiques ou humoristiques. Tel un « arbrier », sorte d'herbier dans lequel les arbres des régions de montagnes se présentent. Des haïkus, ces petites poésies de trois vers exprimant des moments fugaces, rencontres au cours d'une promenade. Ou encore des tableaux-cercles inspirés de la tradition amérindienne des boucliers médecine ou de la tradition bouddhiste des mandalas.
On la retrouve également auteur d'ouvrages permettant à son imagination de s'exprimer librement, que ce soit sur le principe même de l'imagination ou sur la vie d'un chat sans domicile fixe. Sentiers moussus et méandres rocailleux, montagnes sacrées et paysages imaginaires, textes imprégnés d'humour et de tendresse, le travail de Martine Boissard Gos est l'expression de son intimité avec la nature, de son attrait pour la beauté et de sa quête personnelle d'harmonie.
Willemine van Mameren
Avec ses natures mortes, Willemine van Mameren nous présente la beauté des choses de tous les jours : fruits, légumes, fleurs ainsi que faïence et verre, avec leurs reflets de la lumière captée. Ces derniers proviennent souvent de brocantes et ont leurs poids d'histoire familiale.
Pour l'artiste, il s'agit d'ailleurs davantage de"vies silencieuses" : les tableaux évoquent ainsi les émotions diverses que ces éléments de la vie quotidienne rappellent à chacun. Leur trame se dessine dans des compositions, qu'elle prend le temps d'élaborer dans 'espace serein de son atelier, avec une grande attention aux combinaisons de formes et matières. La peinture à l'huile sur des panneaux en bois s'avère un support propice à ce souci du détail.
L'artiste travaille toujours en écoutant de la musique classique ou folklorique et son vernissage sera égayé par des musiciens tziganes.
Après des études d'histoire de l'art à la Sorbonne, elle a développé son travail en Belgique. D'abord sous les directives de plusieurs peintres à Anvers, puis durant 4 ans dans l'atelier du peintre flamand, Maarten Boffé, spécialiste de la peinture dire "réaliste".
Il y a 14 ans, Willemine van Mameren, de nationalité néerlandaise, s'est établie en France voisine.
Après avoir exposé en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Suisse, c'est donc aujourd'hui la Mansarde qui a le plaisir d'accueillir sa peinture, dans ce style si connu de son pays d'origine.
Eveline Perrenoud-Hugon - Balades du Nord au Sud
Peindre. Pourquoi ? Pour qui ? Il vaudrait mieux faire du vélo, peut-être. Mais à vélo, justement, souvent l'envie me prend de peindre ce que je vois., les couleurs qui chantent, la lumière qui vibre; après un voyage, certains collent des photos, moi, je peins mes souvenirs. Et j'aime partager ces souvenirs avec des amis. Devant la feuille blanche, c'est souvent l'angoisse; puis, au fur et à mesure que le travail avance, c'est la joie de créer, avec, parfois, le coup de pouce du hasard (ou de l'inconscient ?).
Allons au Spitzberg, pas bien loin du Pôle Nord, où ****l'atmosphère est si limpide qu'elle abolit les distances; on y croise des ours blancs, tellement seuls sur la banquise qu'on en a le coeur serré; les glaciers s'éboulent dans un bruit sourd, soulevant un voile de poussière blanche. Le ciel est souvent bas, la mer calme reflète des glaces bleues ou roses, l'eau est parsemée de petits icebergs. Merveilleux silence ou vacarme des piaillements d'oiseaux. Lumières de minuit, toutes d'ors et de roses violacées : un paradis pour l'aquarelliste !
Le Sud, c'est l'île de Lombok, en Indonésie : bruit, agitation, foule colorée des marchés; et des enfants partout, joyeux, souriants, joueurs. Ces petites scènes de la vie quotidienne, ainsi que les terrasses de bistrots, je les ai peintes au pastel, à l'huile ou à l'acrylique.
Après deux expositions collectives à Cartigny, et deux autres à Onex, je suis heureuse d'exposer à la Mansarde, l'ancien grenier de mon école primaire; à cette lointaine époque, les enfants avaient l'interdiction d'y monter, et ils obéissaient, bien entendu. C'était donc forcément devenu un lieu très attirant, presqu'un mythe... Pas étonnant que j'aie eu envie d'y montrer mes peintures !
Vadò - Signes des temps
Sa passion pour la peinture et le dessin est innée et c'est tout naturellement qu'il étudie ces matières à Sofia, dans les écoles d'état où la sélection artistique est rigoureuse. Il réussit brillamment tous ses examens, pour être enfin admis à l'Académie des Beaux-arts. Sa première exposition personnelle a lieu à Sofia en 1985. Ce n'est pas par hasard que la maîtrise des différentes techniques l'amène à rechercher les "secrets" des peintres, de l'Antiquité à nos jours.
Dès son plus jeune âge, Vadò accompagne son père, ethnographe, sur les sites de recherche, très nombreux en Bulgarie et dans les pays limitrophes : Macédoine, Grèce. Les villages de Perpericon, Sevtopolis, Troya, Ohrid par leur éloignement et leur situation tant géographique qu'historique, offrent de nombreux éléments encore inexplorés, qui évoquent les symboles des différentes périodes de notre histoire.
C'est dans ce contexte très particulier pour un enfant que Vadò apprend que, depuis des millénaires, les hommes ont une écriture : lettres, hiéroglyphes ou symboles.
Le symbolisme sera sa recherche permanente et sa passion et c'est sur la toile qu'il exprimera le mieux sa philosophie, mêlant signes et symboles de toutes les civilisations, de toutes les religions, de l'Antiquité à nos jours, en passant par l'Egypte et l'Amérique précolombienne.
Pour apprécier sa peinture, nul besoin de connaître la mythologie et la symbolique, il suffit de laisser guider dans le labyrinthe par le Soleil ou le Fil d'Ariane, de voler avec la Chouette, messagère des Dieux, de naviguer sur toutes les mers en compagnie du Poisson, source de vie, de reconnaître le couple au travers du Féminin et du Masculin, de voir, de regarder et de nous laisser porter par notre imagination pour accéder à l'imaginaire de la création.
La peinture de Vadò se regarde, les yeux grands ouverts, pour mieux parler à notre âme.
Danièle Peretti - Galerie de la Colombe, Vallauris-Golf Juan
Yolanda John
L'hiver pointe timidement le bout de son nez et quelle meilleure façon de célébrer son arrivée qu'avec une expo de tableaux et de bijoux...
Durant des siècles, l'enseignement académique a prôné une peinture plane et réaliste. On vantait la virtuosité d'un peintre lorsqu'il reproduisait à la perfection son sujet sans changer un iota de ce qu'il voyait. Au milieu du XIX siècle, l'éclosion de la peinture au couteau est née. Jusqu'alors cet outil servait surtout à éliminer la pâte en excédent sur la toile ou à mélanger pigments et résine sur la palette. De nos jours, on emploie la spatule aussi bien pour réaliser des empâtements que pour gratter une toile.
Lorsque je suis devant une toile, seul le moment a de l'importance. Chaque tableau est un moment de ma vie, achevée ou pas...
Cet art, il faut peut-être le prendre comme un objet qui nous plaît, qui nous embellit notre quotidien sans chercher forcément à le décrypter, à l'analyser.... une oeuvre que l'on s'approprie...
L'artiste est née à Barcelone et habite à Genève depuis 30 ans.
Emmanuelle Garcia-Gavillet
De nos jours la valeur d'un bijou n'est plus associée à la condition sociale de la personne qui le porte.
L'émotion ressentie par la vue et le toucher d'une pierre ou d'une perle est le point de départ de mes bijoux, sa couleur, sa forme ou bien encore son défaut me touche plus que sa cotation.
C'est pourquoi le fil conducteur de mes expositions est toujours relié à mes voyages par une forme ethnique ou une gemme. Mes créations sont inspirées par ces instants vécus ou rêvés et sont parfois réalisées à partir de matériaux ramenés de mes déplacements.
Après une formation de bijoutière-joaillière de 5 ans à l'école des arts décoratifs de Genève, j'ai été engagée comme dessinatrice durant quelques années au sein du département création d'une entreprise genevoise.
Ensuite, à la naissance de mes 2 enfants, je suis revenue à la pratique de l'atelier pour une clientèle privée, tout en gardant des mandats de dessins pour diverses entreprises.
(Expositions en 2001 à la Mansarde, 2004 à la ferme Rosset et 2007 à la galerie la Primaire)
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.