Eglise de Saint-Gingolph
Eglise de Saint-Gingolph
Fréquentée par les habitants des deux communes suisse et française, l'église catholique se situe sur la partie française de la commune de Saint-Gingolph (Haute-Savoie). Eglise paroissiale de la communauté relevant au XIIe siècle de l'abbaye d'Ainay, puis d'Abondance, rattachée au diocèse de Genève jusqu'au XVIe siècle, enfin au diocèse d'Annecy. Dédiée à Saint-Gingolph, martyr de la fidélité conjugale. Propriété de la Bourgeoisie qui l'a rachetée à la Révolution.
Les premiers ancêtres de Saint-Gingolph furent ensevelis dans le coeur du sanctuaire primitif qui semble avoir été élevé au lieu-dit Bret, à l'ouest de la rivière la Morge. Celui-ci aurait été édifié vers 515, date correspondant à celle de la conversion du roi Sigismond et de la fondation de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune.
Sanctuaire détruit en 563 par l'éboulement du Tauredunum.
Un nouvel édifice succède à ce sanctuaire en 640 qui, à son tour, fut détruit le 4 mars 1584 par un éboulement.
L'église actuelle fut construite de 1770 à 1772 par l'entrepreneur et architecte
Giovanni Battista Gualino sous la desservance du curé Jean-Baptiste Cruz.
Consacrée le 13 juillet 1784 par Mgr Biord, elle avait coûté 11'600 livres de Savoie, sans compter la valeur du bois et le transport des matériaux.
L'église a échappé de justesse à la destruction lors de l'incendie du village par les Allemands le 23 juillet 1944. Une copie de la célèbre Vierge au manteau de Ravensburg trône dans le narthex.
Autel latéral : la Vierge tend un rosaire à St Dominique et à
Ste Catherine de Sienne
En 1956-1957, à l'initiative du curé Paour, l'édifice est déchargé de ses apparences rococcos. En 1997-1998, le monument subit une restauration complète intérieure et extérieure.
Le tableau du choeur représente un guerrier à cheval. Malheureusement le peintre est encore de nos jours inconnu. Quant à celui figurant à l'autel latéral droit et représentant une barque portant quelques bateliers en grave danger au milieu de la tempête, soit l'autel de Saint-André, il est dû au peintre Emmanuel Chapelet, portraitiste et peintre religieux. Il était l'un des principaux peintres et artistes du Bas-Valais au XIXème siècle. Les vitraux de l'Eglise sont de De Carli et le chemin de croix est d'Alexandre Held.
Saint André protégez les bateliers et tous ceux qui vont sur le lac
Nef et choeur : poutre de Gloire et tableau du retable du maître-autel
Détail
Les vitraux sont de Albert Chavaz (1907-1990)
Saint-Nicolas de Flue
Saint-Maurice
Monument aux Morts
Clichés : Sylvie Bazzanella, août 2016
Photos de Mathilde Bauer à découvrir ICI
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