Villa «Ma Retraite»
Villa «Ma Retraite»
La villa « Ma Retraite » se situait au numéro 20 de la Route de Suisse. Cependant, lors de l’aménagement de la nouvelle Route de Suisse, rebaptisée Route de Lausanne en 1937, la maison se retrouva sur un tronçon sans issue désormais nommé Chemin du Rivage.
D'après le recensement architectural du canton, la première cadastration du bâtiment remonte à 1807. À l'origine, il s'agissait d'une construction plus modeste que celle visible aujourd'hui. Malgré les transformations — un agrandissement en 1865, une réduction en 1935 et divers changements d'affectation — le bâtiment a su conserver son caractère architectural distinctif du XVIIIème siècle.
Le livre sur l'histoire communale, rédigé par Guillaume Fatio, dresse la liste des différents propriétaires de la villa entre le XVIIIe et le XXe siècle :
- ? : André Battu;
- 1817 : Jean-Jacques Pétament, horloger;
- 1817 : Gaspard Durand, cultivateur;
- 1827 David-François Amiet, sans profession;
- 1844 : Marie-Joséphine Larivière femme de Samuel Nicholson, médecin;
- ? : Louis Sordet, sans profession;
- 1856 : François-Gaspard et Jean-Pierre-Philippe Morin-Marchinville, négociants.
Les frères Marchinville furent à l’origine de l’agrandissement de la maison, à laquelle ils ajoutèrent un étage en 1865. De 1848 à 1851, l’aîné, Gaspard, siégea au sein de la Commission des biens des anciens Genevois, succédant à l’ancienne Société économique, avant d’être nommé Conseiller d'État en 1877.
En 1894, Louis-Caroline Viande, veuve de François-Gaspard Morin-Marchinville, hérita de la villa. Le 31 mai 1899, les héritiers de Mme Marchinville la cédèrent à Pierre Dumartheray, fils de Jean-François, un agriculteur résidant à Varembé.
Le 13 décembre 1928, Pierre Dumartheray et son épouse, Claudine-Eugénie Mayeux, vendirent la moitié du terrain comprenant la maison d’habitation à François Loup, fils de Jacques-Étienne, un agriculteur domicilié à Compesières. Ils conservèrent l'autre moitié et aménagèrent la dépendance en logement. En 1930, au décès de son mari, Mme Dumartheray, née Mayeux et petite-fille de Jean Pétament, devint l’unique propriétaire de la villa.
À sa mort en 1935, la propriété fut rachetée et transformée en maison de retraite. Aujourd'hui, elle est redevenue une habitation privée et, dans les années 2000, abrita brièvement une maison close clandestine, fermée par les autorités.
La maison actuellement vue depuis l'angle opposé.
Informations concernant ce bâtiment disponibles sur le site du recensement architectural du canton : recensement.app.ge.ch/fr/audit...
source : Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, Guillaume Fatio (1947).
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