La famille des fermiers de Bonmont
La famille des fermiers de Bonmont
Portrait du couple Jeanmonod, Louise et Numa avec leur fils Lucien devant la Ferme de Bonmont, avant sa restauration en 1950.
A propos de cette belle image cette réflexion de Ramuz
« J'aurais voulu que mes personnages fussent suffisamment humains pour être parfaitement accessibles aux autres hommes, d'où qu'ils proviennent. J'aurais voulu réconcilier la région et l'univers, le particulier et le général, appuyé fortement sur un coin de pays, mais tâchant de le déborder par l'ampleur des sentiments qui y trouvent naissance, et qui le dépassent pourtant jusqu'à rejoindre par delà les frontières de mêmes sentiments nés d'ailleurs, mais analogues à leur sommet (si j'ose dire), car il y a quand même une communauté humaine "
(Lettre de mai 1940 à Albert Gyergyai 1893-1981 traducteur et écrivain hongrois)
La Ferme de Bonmont , rural et logement des fermiers, attachée au Domaine de Bonmont dans le passé se trouve dans la commune de Chéserex . Cette ferme n'a pas l'aura sécularisé de sa voisine, la belle Abbaye, mais il émane de ce lieu une impression d'essentiel, qu'incarne parfaitement bien le couple qui le rend vivant et fonctionnel. Pierre Auguste Chappuis a été Régisseur du Domaine de Bonmont et s'est occupé de la ferme et des ses transformations, il a également établi un lien d'amitié avec les occupants.
Photographie prise par Pierre Auguste Chappuis
Cher monsieur Philippe Chappuis, sympa sous le soleil la famille fermier bien sur pied et de plus toute anonyme..
oui, une grande force dans cet anonymat, Ramuz disait: « J’aurais voulu que mes personnages fussent suffisamment humains pour être parfaitement accessibles aux autres hommes, d’où qu’ils proviennent. J’aurais voulu réconcilier la région et l’univers, le particulier et le général, appuyé fortement sur un coin de pays, mais tâchant de le déborder par l’ampleur des sentiments qui y trouvent naissance, et qui le dépassent pourtant jusqu’à rejoindre par delà les frontières de mêmes sentiments nés d’ailleurs, mais analogues à leur sommet (si j’ose dire), car il y a quand même une communauté humaine (Lettre à Albert Gyergyai (traducteur et écrivain hongrois), mai 1940)