le lac de Montriond près de Morzine
le lac de Montriond près de Morzine
Il est possible que, lors de leurs séjours à Champéry, la famille de Pierre Auguste ait été attirée par la Savoie toute voisine. Ils se sont rendus également à Morzine. Photographie de Pierre Auguste Chappuis
Le Lac de Montriond est accessible à pied par les Portes de l'Hiver et le col de Chésery...Bonne nouvelle, ce lac est fréquenté par les pêcheurs et par de bons poissons, truite, omble chevalier, vairon..
Le lac de Montriond est dû à un éboulement de blocs parti en rive droite de la Dranse à la hauteur du Saix-Travesci (1729 m) sous la pointe de Nantaux. Cet évènement, matérialisé par la niche d’arrachement visible depuis les rives du lac, est lié à un glissement des matériaux couche sur couche des calcaires de la Nappe de la Brèche (l'une des nappes constitutives du Chablais). Ce sont ces mêmes niveaux qui sont exploités par les ardoisiers d’Avoriaz.
Avant 1990, le barrage de blocs n’était pas étanche. Cela se traduisait par de grandes variations, de l’ordre de 10m, de la hauteur d’eau du lac (comme cela est visible sur la photographie de 1930) . En 1990, d’importants travaux d’étanchéification ont permis de stabiliser son niveau à la cote actuelle (1067m). Les excavations ont mis en évidence des bois fossiles à la base des dépôts lacustres. Âgés de 500 à 550 ans, ils indiquent que le lac s’est formé pendant la seconde moitié du XVe siècle (Wikipedia).

Quand les Romands font leur histoire...
Henry Correvon, inventeur du jardin alpin
Amoureux de la nature, le botaniste vaudois Henry Correvon a été un ardent défenseur de la flore alpine. A la Belle Epoque, quand le tourisme s'intensifie et menace les plantes indigènes, il conçoit les premiers jardins alpins. Aussi splendides que didactiques, ces jardins d'un type nouveau attirent bientôt une clientèle cultivée, sensible aux dangers qui menacent la montagne.