Jacqueline BLANCARD et André de RIBAUPIERRE, 1945
Jacqueline BLANCARD et André de RIBAUPIERRE, 1945
Cette photo existait déjà ici - voir https://www.notrehistoire.ch/medias/103815 - mais en moins bonne qualité.
Ce portrait de meilleure qualité est cité du document https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=gen-001:2001:49::453 - Livio Fornara, Enrichissements du centre d'iconographie genevoise en 2000, Genava : revue d'histoire de l'art et d'archéologie, 49 (2001), pp. 339-342.
En page 341 est donnée la référence exacte de cette photo:
La pianiste Jacqueline Blancard et le violoniste André de Ribaupierre, 19 décembre 1945 I tirage argentique sur papier velours, monté sur carton, 28,6 x 39,1 cm / 37,6 x 44,1 cm (CIG, fonds George)
ainsi que quelques très intéressantes précisions sur Charles-Gustave George et ses photos:
"[...] Le troisième enrichissement est dû à la générosité d'un Genevois: M. Pierre-Charles George nous a remis environ quatre cents épreuves originales réalisées par son père, Charles-Gustave George (1887-1964), photographe portraitiste réputé, ayant pratiqué pendant plus de cinquante ans la photographie d'art.
Ce don a été fait à l'occasion d'une exposition intitulée Familles d'images Les George, peintres, dessinateurs, photographes, organisée à la Maison Tavel (6 avril - 6 août 2000), où a figuré une sélection de portraits, aux côtés d'épreuves dues à son fils, lui-même photographe.
Cet ensemble revêt pour nous un intérêt particulier: il y a une quinzaine d'années, nous avions acquis du donateur l'entier de l'archive photographique de Charles-Gustave George, constituée de plus de vingt-cinq mille négatifs. Or si les archives photographiques sont extrêmement utiles et précieuses du point de vue documentaire, elles ne comportent généralement aucune image positive; le négatif seul, même retouché, comme c'est souvent le cas avec la photographie de portrait de cette époque, ne constitue qu'une étape du travail photographique.
Le talent, l'exigence professionnelle, les effets, la manière du photographe n'apparaissent vraiment que dans la phase finale, celle de l'épreuve, qu'il signe et remet au client. L'ensemble de tirages que nous recevons illustre la maîtrise technique et esthétique qui a fait la renommée de Charles-Gustave George. Ce photographe s'est essayé à plusieurs techniques, dont celle aux encres grasses, dite «bromoil», qu'il était l'un des rares à pratiquer à Genève. Il a longtemps tiré ses épreuves sur un papier fabriqué par Agfa Gevaert, appelé «papier velours», qui offrait d'admirables rendus, doux, profonds et d'une intense présence (fig. 3 à 6).[...]"
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.