Chocolat Favarger

Chocolat Favarger

Les bureaux vers 1930

C'est au rez-de chaussée de l'ancien immeuble Séchehaye en l'Île, que Jacques Foulquier, confiseur, commence à fabriquer du chocolat. Les locaux de la maison bénéficiant de la force motrice du Rhône, la manufacture se développe, bientôt reprise par l'un de ses gendres, Jean-Samuel Favarger qui lui donne son nom. L'entreprise Favarger est née.
En 1875, la démolition de l'immeuble étant prévue, la fabrique fut installée à Versoix dans l'ancien moulin et filature du Bourg où elle dispose aussi d'une force hydraulique, et un magasin de vente ouvert au quai des Bergues. Ce magasin fut liquidé lors de la construction de l'immeuble de la Banque Populaire Suisse.
Favarger créa une filiale à Saint-Etienne (France) en 1902. Ces inventions : première tablette aux noisettes appelée "Piémonta", du nom des noisettes utilisées pour sa fabrication, et le chocolat en poudre en sachet dose, produit trop tôt venu car il n'eut pas le succès escompté... qu'il aura 12 ans plus tard quand l'idée fut reprise par un concurent inspiré ! Cette succursale sera finalement rachetée par le Groupe Pelletier.

Depuis le 2 juin 1911, la fabrique a été reprise de l'Hoirie Jacques Favarger par la S.A. des Chocolats et Cacaos Favarger.
Elle est non seulement l'une des premières fabriques de chocolats en Suisse, mais surtout la plus ancienne encore familiale.
La 6ème génération Favarger s'inspire d'une tradition de chocolatiers qu'elle associe à des méthodes de production modernes et efficaces.
Le 1934, le développement pris par la Chocolaterie a exigé la construction d'une véritable centrale thermique et, partant, d'une belle cheminée. L'ensemble de cette installation, qui comprenait en outre un vaste garage, a été démoli en 1983 en vue de permettre la construction de la nouvelle usine.
Le choix des matières premières de qualité et l'originalité des recettes est à la base de la finesse et du succès des chocolats Favarger.

En 2003, la majeure partie des actions de Favarger a été rachetée par M. Luka Rajic. Son intention est d'ajouter les avantages d'une gestion moderne au savoir-faire traditionnel du chocolatier, dans le but de développer la marque en Suisse comme à l'étranger.

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Patrimoine Versoisien
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2 octobre 2011
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