Les Chiens du Mont Saint-Bernard

24 août 1838
Grand Saint-Bernard
Sylvie Bazzanella

S'il est un col de montagne qui a, par le passé, tant inspiré d'artistes, c'est bien celui du Grand Saint-Bernard ainsi que ses fameux chiens.

Petit choix éclectique :

Oeuvres picturales

l'incontournable Le Premier consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard réalisé par Jacques Louis David (1748-1825)

Le célèbre Chiens à la rescousse d'un voyageur du peintre animalier Edwin Landseer (1802-1873)

Série Les Touristes : Passage du Mont Saint-Bernard de Eugène Charles François Guérard (1821-1866)

Série choisie par la compagnie Swissair pour ses cartes de menu, années 1970.

Oeuvre sculpturale

Chiens du Mont Saint-Bernard, bas-relief sculpté par Hector Lemaire (1846-1933)

Oeuvres musicales

Eliza ou le Voyage aux glaciers du Mont St Bernard, opéra de Luigi Cherubini (1760-1842)

Le voyage au Mont Saint Bernard, 6e concerto du compositeur Daniel Steibelt (1765-1823)

Oeuvres littéraires

Impressions de voyage en Suisse - Au Grand-Saint-Bernard (pages 161-186) par Alexandre Dumas (1802-1870)

Au Grand Saint Bernard-Drame et Poésies Alpestres du chanoine Jules Gross (1868-1937)

Publié à l'occasion de l'érection d'une statue à saint Bernard de Menthon.

Du même auteur Chien du St-Bernard

Oeuvres théâtrales

Le Passage du Mont-St-Bernard Gloire militaire et trois tableaux de Théodore Nézel (1799-1854) Pièce représentée pour la première fois à Paris, sur le Théâtre du Cirque-Olympique, le 31 août 1830

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L'oeuvre présentée ici, s'intitule Les Chiens du Mont Saint-Bernard mélodrame en cinq actes de Benjamin Antier (1787-1870)

Drame populaire (style haletant) représenté pour la première fois à Paris, au théâtre de l'Ambigu-Comique le 24 août 1838. S'ensuivirent soixante huit représentations jusqu'au mois de novembre 1838 (au XIXe siècle, le théâtre est le loisir le plus prisé.)

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Affichette : gallica.fr Bibliothèque nationale de France

"...Il semble que l'auteur s'en soit donné à coeur joie pour que sa pièce mérite bien cette appellation de "mélodrame". Le "méchant", c'est le seigneur de Maufilâtre qui, pour hériter d'un titre et de bien usurpés, n'a pas hésité à supprimer le père adoptif de celle qu'il aime, la douce et parfaite Alix, et à laisser accuser du meurtre à sa place son rival heureux, Margerin. Au moment où Margerin allait être exécuté ses amis veulent le délivrer par la force; il s'ensuit une bataille rangée avec les dragons à la solde de Maufilâtre, et le second acte se termine dans la confusion.

C'est dans les trois derniers actes que nous allons voir exploiter le thème des Alpes de manière à en faire ressortir la grandeur effroyable. Les deux premiers actes se passaient dans les rues de Grenoble; les amis de Margerin ont trouvé refuge dans les Alpes, et le troisième acte s'ouvre, cinq ans après le second, sur un décor qui doit surprendre le public parisien, dans la vallée d'Aoste. Le metteur en en scène n'a négligé aucun des poncifs inhérents au thème, et d'abord l'effet de contrastes, qui joue entre le fond de la vallée, avec ses hameaux, "sa riche verdure" ses eaux courantes, détails qui appellent nécessairement l'impression de fécondité, et de sécurité, et l'horreur du décor du premier plan, avec effet d'optique..."

Texte : Auteur inconnu

L'oeuvre dans son intégralité à découvrir ICI

Le Chien de l'Hospice représentation du petit Louis secouru par le chien Lion.

Le théâtre au XIX siècle

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