Voiliers à la Grande Dixence
Voiliers à la Grande Dixence
En date des 27 et 28 août ont eu lieu des régates sur le lac de la Grande Dixence, organisées par le Club nautique morgien en collaboration avec Grande Dixence S.A. Régates les plus hautes (en altitude) d'Europe.
Ici, nous pouvons voir les embarcations sur l'enceinte du barrage.
Spectacle insolite, les bateaux défilèrent devant un décor de glace et de neige. Les embarcations provenaient de Morges, Genève et Neuchâtel.
On comptait 8 bateaux, 4 de 5,05 m. et 4 de 4,70 m.
Deux manches ont été courues sur le lac artificiel. Les conditions étaient fort bonnes et les voiliers ont filé à une allure moyenne de 7 km-h.
A part le plaisir qu'ont eu les yachmen de concourir dans un tel décor inhabituel et grandiose, le but recherché de cette journée était également de pouvoir mettre sur pied, à l'avenir, de grandes régates internationales sur ce lac.
Article tiré de Journal et feuille d'avis du Valais, 29 août 1966
Le cliché publié ici est une reproduction d'une Photographie retirée numériquement provenant d´un lot qui servait à la fabrication de montages thématiques.
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En effet, merci de le rappeler, c'est à l'occcasion de son cinquantenaire (1916-1966) que le Club nautique morgien a tenu à marquer le coup et a eu envie d'organiser une manifestation originale, les Régates les plus hautes du monde sur le bassin de la Grande Dixence !! En voici ce qu'en relate la Feuille d'Avis de Morges du samedi 3 septembre 1966...scriptorium.bcu-lausanne.ch/zo...
Et est-ce qu'il y a eu des régates par la suite ?
Je ne peux vous répondre, Michel, mes recherches postérieures à l'année 1966 sont demeurées vaines.
En lisant l'article mis en lien par Philippe Chappuis, j'ai découvert que des cadeaux avaient été échangés entre la Société Grande Dixence SA et le Club nautique de Morges. La Société Grande Dixence SA a remis une channe à ses invités, quant au Club nautique de Morges, c'est un plateau en étain et des verres aux couleurs du club. Peut-être qu'un.e membre de la communauté retrouvera un ou l'autre de ces objets pour compléter le récit.
Pour réagir à la question de Michel Savioz, ce petit article signé G.H. dans la Tribune de Lausanne du 1er septembre 1966, donne une raison technique au fait, très probable, que cet événement sympathique ne pouvait avoir de lendemain (scriptorium.bcu-lausanne.ch/zo...) Pour le plaisir du coup d'oeil, cette photographie parue dans La Tribune de Lausanne du 29 août
Cher monsieur Philippe Chappuis, bien trouvé, bien lu et bien vu... Merci