Ferme Vecchio

Ferme Vecchio

27 octobre 2006
Rolf Staub
Mémoire de Veyrier

Au XVIe siècle, le hameau compte six familles paysannes. En 1777, deux marchands-banquiers, les frères Meynardier, signent une promesse de vente avec Pierre Louis d'Elboz, un gentilhomme des Flandres. Aventurier, le chevalier d'Elboz ne peut réunir les fonds nécessaires et doit conclure un accord avec François de Blonay, marquis d'Hermance, qui devient en 1779 seul maître de Vessy. Le domaine comprend une maison seigneuriale, plusieurs dépendances, un four et 285 journaux de terres (le journal est la surface labourable par un homme en une journée). Cet intermède noble ne dure qu'une dizaine d'années mais marque les esprits. Au début du XXe siècle, le domaine est repris par Christophe Vecchio, émigré italien, qui fonde, après des débuts modestes, une vaste entreprise familiale, spécialisée dans l'élevage des moutons.

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  • Albin Salamin

    Un message à notrehistoire: J'ai 70 ans et je me souviens de ce qui suit: Ma tante (Elvire Massarotti) tenait le Café des Commerçants au Bdv Carl-Vogt. A l'autre coin de la route se trouvait la boucherie Vecchio, spécialisée pour la viande d'agneau. Ma tante m'avait racconté que le père Vecchio avait d'abord été berger en Savoie et que petit à petit il à fait de la fortune. Je crois qu'il avait deux garçons et une fille (tous vraisemblent déjà décedés ou dans la 90. Meilleures salutations de Zurich. Eliane Märki

  • Sylvie Bazzanella

    Le message de Madame Märki rappelle à mon souvenir la grande silhouette du berger qui accompagnait le troupeau de moutons que nous apercevions, lors de promenades à Pinchat (au début des années 60). Il me semble que ces moutons appartenaient à un M. Vecchio.

  • Steve-Cyprien Zonca

    Mon père se souvient que, petit, il ramassait les marrons à la ferme Massey pour les amener à l'élevage de cochons de la ferme Vecchio. Et, en hiver, de faire de la luge et du ski jusqu'au Rhône depuis la ferme !

    • Anne-Françoise Bolomey

      Merci pour cette précision. Mon père allait également vendre des sacs de marrons à Monsieur Vecchio, vers 1910. Mais jusqu'à présent je pensais que c'était pour les moutons. Vous m'apprenez qu'en fait il y avait des cochons et que ces marrons leur étaient certainement destinés. Je ne vois pas très bien, en effet, des moutons manger des marrons. Intoxication garantie !

Mémoire de Veyrier
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