Mariage de Suzanne et d'Alexandre Moruzi
Mariage de Suzanne et d'Alexandre Moruzi
Alexandre Moruzi, d'une famille princière roumaine, est né à Bucarest, le 18 février 1900. Un rapport écrit de sa main, que conservent les Archives de l'Etat de Fribourg, nous apprend qu'il étudia à Paris et y obtint un diplôme de docteur en Médecine et Chirurgie, en 1929. De retour en Roumanie, il exerça à Bucarest de 1929 à 1932, puis à Iassy comme chef de clinique neurologique et en tant que professeur de chirurgie à la Faculté de Médecine de cette ville, dès 1938. A.M. a publié une soixantaine d'articles dans la Revue médico-chirurgicale de Iassy ainsi que dans le Bulletin de la Société roumaine de Neurologie, Psychiatrie, Psychologie et d'Endocrinologie. Le conflit mondial lui donna l'occasion de s'intéresser à la chirurgie de guerre. Il écrivit une douzaine d'aticles sur "les plaies pénétrantes de poitrine" ainsi qu'un rapport sur "la gangrène gazeuse pendant la campagne de 1941" au Congrès de Chirurgie de Guerre de Iassy (1942). Sa thèse de doctorat avait pour titre: "Synthèse et Prothèses osseuses", Paris, 1929. Une lettre de son beau-frère Charles Stucki, alors Ministre de Suisse en Grèce, datée du 28 juin 1947, fut adressée au Secrétaire Général du Département cantonal de Justice et Police à Fribourg afin d'appuyer une demande d'entrée en Suisse pour A.M., pour qu'il puisse y rejoindre sa femme et ses enfants. La lettre précise que "le professeur Alexandre Moruzi, médecin de Jassy, adversaire du régime de terreur qui a été établi dans son pays par la force et par la ruse, n'a pu échapper à l'arrestation par une police aux ordres de l'occupant que par une fuite aventureuse. Venant d'Istanbul, il est arrivé hier (27 juin 1947) à Athènes, grâce à la prévenance des autorités grecques qui lui ont accordé sans hésiter un permis de séjour valable un mois." (Notice en cours d'élaboration)
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.