Expo 64 - La foudre des Ateliers de Sécheron
Expo 64 - La foudre des Ateliers de Sécheron
A l’intérieur du pavillon « L’énergie » du secteur « L’industrie et l’artisanat», section « électricité » il n’y avait pas seulement le foudre de 6 m de hauteur de Brown Boweri, qui n’était déchargée que qulques fois par jour à des heures fixes. Les Ateliers de Sécheron avaient une version plus modeste en longueur bien que aussi spectaculaire. Un bras tournant s’avoisinait de l’électrode d’un générateur de haute tension ce que déclenchait une « foudre » (c’était bien un arc voltaique) qui durait autour d’ 1 ou 2 secondes, et changeait de forme comme le bras tournant s’éloignait du générateur pour s’éteindre dès que la distance entre les deux électrodes devenait trop grande. Comme le bras tournait tout le temps, une foudre était déclenchée au peux près chaque minute, donc in ne fallait pas attendre une heure précise. Si je me rappelle bien, on voyait cette foudre aussi du parcours du télépanier qui traversait principalement le secteur de l’industrie alimentaire. Ou au moins on l’entendait, car il y avait ce bruit typique « Bang– bzzzzzzzz » qu’on entendait de loin. En plus, il y avait dans l’air cette subtile odeur de l’ozone généré par les étincelles géantes.
Le Fonds Chappuis à Photo Elysée
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Photo Elysée pour mieux comprendre la politique d'acquisition de l'institution. La conservatrice Fanny Brülhart a répondu à nos questions.