Non au 40 heures
Non au 40 heures
En août 1984, l'Union syndicale suisse lance une initiative pour la semaine des 40 heures, après la première tentative des POCH et de la Ligue marxiste-révolutionnaire de 1976. Dans une allocution prononcée deux semaines avant le scrutin, le conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz invite les Suisses à voter non.
Les arguments n'ont guère évolué depuis 1976. Le conseiller fédéral ne se dit pas opposé à la semaine de 40 heures. Mais au lieu de modifier la constitution, il est selon lui préférable que des négociations soient menées secteur par secteur. Lors du vote qui a lieu le 4 décembre 1988, 65,7% des citoyens suisses se rallieront à cette position.
En 2002, l'Union syndicale suisse repart en guerre avec une initiative encore plus ambitieuse, puisqu'elle demande la réduction du temps de travail à 36 heures. Sans grande surprise, seul 34,3% des Suisses l'approuveront.
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