L'écrivaine genevoise Noëlle Roger
Noëlle Roger (1874-1953), de son vrai nom Hélène Dufour, est née et décédée à Genève. Son père est Théophile Dufour (1844-1922), historien, archiviste-paléographe, directeur des Archives puis de la Bibliothèque publique de Genève. Noëlle Roger est l’autrice suisse qui a publié le plus grand nombre de récits d’anticipation. Sa longue carrière de professeure et d’éditorialiste est couronnée en 1948 par un prix de l’Académie française. Elle signe ses ouvrages d’un pseudonyme mêlant le prénom de son frère aîné Léon et de son frère cadet Roger. Avec son mari Eugène Pittard, le fondateur du Musée d’ethnographie de Genève, elle explore plusieurs pays dont la Turquie et le Proche-Orient. Après le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, elle est infirmière dans un hôpital de Lyon. Marquée par les tragédies de la guerre, elle dédie plusieurs textes aux soldats, aux réfugiés et à leurs proches. Dès 1922, elle se tourne vers les romans d’anticipation, dans lesquels elle stigmatise notamment le progrès scientifique qui anéantit la spiritualité et l’humain. Des récits à (re)découvrir pour leurs aspects visionnaires et la qualité de leur écriture.
Le Nouveau Déluge en version illustrée par A. Devambez (1922)
Le Nouvel Adam (1924)
L’Hôte invisible (1926)
Celui qui voit (1926)
Le Livre qui fait mourir (1927)
Le Soleil enseveli (1928)
Le Chercheur d’ondes (1931)
Le Nouveau Lazare (1933)
La Vallée perdue (1939)
Au seuil de l’invisible (1949)
Photo : "Noëlle Roger au bord de l'Arve", 02.08.1922, atelier Boissonnas, copyright Bibliothèque de Genève.
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
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