Chapelle St Marc
Chapelle St Marc
Chapelle St Marc dans le val de Bagnes entre le Châble et Lourtier.
Construite en 1449 par Gilbert Costier. Se trouve décrite dans " Le Val de Bagnes et ses Chapelles " de Constant Rust, qui commence son texte sur cette chapelle par ces lignes impressionnantes sur les relations de l'homme avec la pratique de la justice:
"Aussi longtemps que Bagnes fut une seigneurie de l'Abbaye de St-Maurice, c'est-à-dire jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, c'est près de la chapelle de St-Marc qu'avaient lieu les exécutions capitales des condamnés à mort et que se dressaient les fourches patibulaires auxquelles on pendait les criminels. Le seigneur de Bagnes avait pleine juridiction et omnimode justice dans la Vallée depuis le pont de St-Pancrace (St-Brancher) jusqu'à la Fenêtre d'Oyace qui domine la Valpelline. Comme haut-justicier, le seigneur avait « le droit d'édicter la peine de mort naturelle ou civile, de mutilation et autres peines corporelles et exemplaires, comme fouetter, essoriller, écheler, exposer au carcan ou pilori, marquer au fer chaud » ; et par conséquent, il avait droit au gibet, soit aux piliers ou fourches patibulaires qui, d'ordinaire, s'élevaient aux abords de la commune. Comme il importait beaucoup plus de prévenir les crimes que de les punir, le seigneur jugeait à propos de laisser en permanence l'instrument du supplice, afin d'en rappeler davantage le souvenir et d'en inspirer une plus grande horreur aux adultes et aux enfants mêmes. Après l'exécution, on y laissait, dit-on, les cadavres pourrir et dévorer par les oiseaux de proie...
Photographie prise par Pierre Auguste Chappuis
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.