BEGUIN René - Restauration du cadran solaire de la Maison du Général Dufour, à Genève
BEGUIN René - Restauration du cadran solaire de la Maison du Général Dufour, à Genève
Le 1er décembre 1851, devant la Classe d'Industrie et de Commerce de la Société des Arts de Genève, "M. le Général Dufour parle d'un cadran solaire, indiquant le temps moyen, qu'il s'occupe de tracer contre un mur de sa propriété."
En 1852, Dufour le réalise et en 1855, dans la revue no 57 de la Société des Arts, il publie son Mémoire sur la gnomonique (science des cadrans solaires).
Ce cadran solaire, une méridienne verticale, Les Salons du Général Dufour l'ont fait restaurer en avril 2015. Voire introduction de Marc R. Studer, son président.
Pour nous permettre de mieux appréhender cette matière, laissons nous guider par ce petit film didactique de René Béguin, ingénieur, horloger et gnomoniste. dont nous avons réussi, grâce à la précieuse collaboration du Musée d'Histoire des Sciences de Genève, à retrouver une vieille copie VHS. Johann Sachet, pour les Salons du Général Dufour, nous l'a transformée en DVD et nous vous le présentons ici sous le titre Le Midi Vrai.
Francis Tamarit, ingénieur, membre de la Société Astronomique de France, nous parle de René Béguin et ses cadrans solaires genevois.
Enfin, René Béguin, du haut de ses 90 ans, nous décrit avec brio sa Restauration du cadran solaire de la Maison Dufour.
Pour finir, Jean-Pierre Barras, vice-président des Salons du Général Dufour, nous parle des 3 heures de Genève, vers 1860, puisé dans les travaux de Walter Zurbuchen, publié dans le no 6 de la Revue du Vieux Genève, de 1976, sous le titre de Quelle heure est-il ?
Pour compléter ce dossier, nous vous proposons encore les 3 documents suivants :
- Les chemins de fer et l'heure légale, de Lucien Baillaud
- L'heure légale, d'Albert Dastre (1896)
- Camera Oscura Genève, de Dominique Stroobant
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.