St-Luc, l'incendie de 1858
Un incendie a détruit le village de Luc dans le Val d'Anniviers presque en entier, il n'y a pas encore quinze ans qu'il a eu le même sort; cette fois la perte est plus grande; les cloches ont été fondues; il n'y avait au moment du sinistre que des vieillards dans la localité. On attribue ce malheur à l'imprudence.
Gazette du Valais et Gazette de Lausanne 5 juillet 1858
Lettre à la rédaction
M. le Rédacteur, Seriez-vous assez bon pour faire connaître à nos Confédérés, par l'organe de votre journal, le malheur qui a frappé, dans la nuit du 1er au 2 juillet, les habitants de Luc, vallée d'Anniviers,
A deux heures du matin, le feu prit à une étable et se communiqua aux bâtiments voisins. Trois heures on suffit pour que les flemmes détruisent les deux tiers du village, reconstruit à neuf à la suite de l'incendie de 1845, qui consuma la majeure partie de Luc. Au moment où l'incendie a éclaté, la population se trouvait à Sierre, pour les travaux de la campagne et il n'y a eu personne sur les lieux pour porter les premiers secours. Cinquante familles se trouvent sans abri.
La charité de nos Confédérés nous est connue et aujourd'hui comme en maintes autres circonstance, nous sommes convaincus qu'ils se souviendront des habitants de Luc, que nous recommandons à leur générosité.
Le préfet du district de Sierre, Elie de Courten
Gazette de Lausanne 8 juillet 1858

Quand les Romands font leur histoire...
Jeûne genevois
Il remonterait au début du mois d'octobre 1567, à l'occasion d'une répression contre les protestants lyonnais. Dès 1640, le jeûne est perçu comme un acte moral et religieux et devient annuel à l'initiative des cantons réformés. Il s'agit d'un acte d'humilité et de solidarité envers les plus démuni.e.s. Le seul repas de la journée est une traditionnelle tarde aux pruneaux.