Carte postale non voyagée, vendue au profit de la Fondation pour la justice sociale dans l’Education en juin 1920.

Dans le numéro du 30 juin 1920 de La Tribune de Genève, on trouve cette annonce :

« Une petite fleur pour la Justice sociale dans l'éducation »

Samedi les rues de Genève seront parcourues par des vendeurs et vendeuses qui offriront aux passants cartes postales et petites fleurs. Genève qui a tant fait pour l'éducation de son peuple et le libre accès de ses différents degrés d' enseignement à tous ne pourra rester indifférente au but de cette manifestation : réaliser la justice sociale dans l'éducation par la création d'une fondation intitulée « Pour l'avenir ».

Cet organisme permettra chaque année à quelques élèves sortant des écoles primaires désignés pour leurs capacités et leurs aptitudes spéciales de continuer leurs études dans telle ou telle branche du commerce, de l' industrie et des professions libérales au lieu d’être talonnés par la nécessité d'un gain immédiat et de ne pouvoir ainsi faire fructifier le beau capital de leur intelligence personnelle.

Cette fondation créée par l'Union sociale est prête à fonctionner et n’attend plus de la générosité du peuple genevois que l’apport financier nécessaire pour compléter les premiers fonds déjà réunis et entrés immédiatement en activité.

Dans un geste d’entraide fraternelle pour leurs cadets des écoles primaires, des jeunes filles l'école secondaire et ménagère, des collégiens et quelques étudiants et beaucoup d'autres bonnes volontés se sont offerts spontanément pour cette vente de petites fleurs.»

Le 21 juillet 1920, La Tribune de Genève annonce que la vente a permis de récolter plus de 24’000 francs.