Poste de Montagne
Poste de Montagne
Cette carte postale non voyagée présente l'office "Dépôt des Postes" et "Télégraphe" des Mayens de Sion. Conduit par le facteur principal, le mulet de service est bien chargé des nombreux colis et autre courrier postal.
Date estimée
Selon ce site, "Les familles sédunoises, depuis plus de trois siècles déjà, fuyant l’insalubrité de la plaine, ont établi leur demeure estivale et construit des chalets résidentiels aux Mayens de Sion.
Aujourd’hui, un demi-millier de chalets sont dispersés entre 1250 m et 1450 m sur les territoires des communes des Agettes, de Salins et de Vex.
Ces lieux de villégiature sont cités par de nombreux voyageurs. Schiner, auteur de la Description du Département du Simplon (1812) en parle abondamment et Töpfer y conduisit sa troupe d’écoliers en 1843.
Dès 1680, les Sédunois passant l’été aux Mayens édifièrent de charmantes chapelles qui constituent encore aujourd’hui des étapes de recueillement bienvenues.
Au cours de la deuxième partie du 19ème siècle, les Mayens-de Sion se sont ouverts au « tourisme », bien entendu uniquement estival à cette époque. Le premier hôtel fut construit en 1880 par la famille de Torrenté.
Vers 1900, les Mayens-de-Sion comptaient 5 hôtels (l’hôtel de la Dent d’Hérens, devenu le Bon Accueil, le Beau Séjour, devenu la Pitrerie, la Forêt, transformé en colonie, la Rosablanche qui a brûlé il y a une dizaine d’année, et le Grand hôtel ravagé par un incendie en 1912), totalisant 250 lits.
Plus tard ont été construits l’hôtel des Plans, transformé en colonie, l’ancien restaurant les Grands Mélèzes et il y a 20 ans environ, le « Relais des Mayens de Sion ».
Aujourd’hui il ne reste de ces hôtels que des souvenirs mélancoliques et des cartes postales, mais le chant du bisse et le frémissement des mélèzes centenaires demeurent une source permanente d’enchantement."
Résumé succinct établi par Ernest Fanti, Jean-Bernard Favre, Pierre Iten et mis en page par Laurent Pitteloud
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