L'avenue des Alpes 1, à Lausanne, liée au souvenir de Suzanne Delacoste
L'avenue des Alpes 1, à Lausanne, liée au souvenir de Suzanne Delacoste
Suzanne Delacoste a habité six ans (de 1957 à 1963) un studio au dernier étage de cet immeuble. Sa terrasse que l'on voit sur la photo, à ciel ouvert, fait l'angle entre le chemin de Longeraie et l'avenue des Alpes proprement dite. Ces lieux ont vu défiler tout un cercle de personnalités lausannoises et romandes: des journalistes, Jean Pétrequin (qui fut également syndic de Lausanne), Michel Jaccard (directeur de "La Nouvelle Revue de Lausanne"), André Marcel, Claude Langel, Jane-Marie Nicole; des avocats: les Ramelet - Suz. D. avait été la secrétaire de Me Pierre Ramelet - les Monfrini (Me Henri Monfrini était alors avocat), les Baud (Jean-Pierre Baud et sa femme Josette), mais aussi l'humoriste Jack Rollan, le photographe Jacques Thévoz et le psychanalyste Silvio Fanti, pour ne citer que les plus proches.
Claude Langel, dans "La Tribune de Lausanne" du 12 mai 1963, écrit à son propos: "... Le froid l'accablait, elle ne vivait vraiment qu'au soleil dont sa naissance au Brésil lui avait légué une inextinguible nostalgie. Nous n'évoquerons plus, sans un pincement au coeur, les moments passés sur sa vaste terrasse hospitalière. Elle y avait planté un chèvrefeuille qui embaumait l'atmosphère et qu'elle soignait maternellement..."
Le 10 mai 2013, cela fera cinquante ans que Suzanne Delacoste nous a quittés. LdW
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.