Repérage
Genève, la Corraterie

Genève, la Corraterie

Jullien Frères, Photographes éditeurs, Genève
Albin Salamin

Genève, enfermée derrière ses remparts.

Face aux guerres féodales puis aux menaces savoyardes et françaises, les muraille furent continuellement développées et perfectionnées.

Dès la Réforme, les relations entre la Hollande et les cantons suisses protestants, ainsi que la République de Genève, furent très suivies. En 1661, ce pays participa à la construction de quatre nouveaux Bastions entre le Rhône et St-Léger. Le premier Bastion près du Rhône portait le nom de Bastion de Hollande. Il se trouvait donc au début de la Corraterie.

Le nom de la rue vient de la période où il existait un manège avec tous les métiers liés à l'élevage des chevaux dont les "Corratiers" qui étaient des maquignons.

Une vue de l'ancien manège de Genève à la Corraterie:

La destruction des remparts fut votée en 1949.

CIG, Bibliothèque de Genève: Avec les anciens remparts

Genève, sort des remparts:

En 1826, la ville décide de créer un nouvel espace de construction. En mars 1826, les Autorités de Genève ont mis au concours le nouveau plan pour la construction du nouveau quartier de la Corraterie, les plans sont publiés dans la Feuille d'Avis.

Le terrain mis en vente renferme l'espace compris entre une ligne tracée du côté de la Corraterie, depuis l'angle nord de la cour du musée Rath, sur le prolongement de la face dudit musée, en allant vers le Rhône et sur une longueur de 480 pieds. Pour former la largeur, une autre ligne parallèle à la première à 42 pied de distance, sera tracée depuis la cour du musée, sur le sol du Bastion de Hollande.

Le terrain est divisé en huit portions égales, désignées, à partir du musée, par numéro de un à huit. Chacune aura 60 pieds de longueur sur 42 de largeur, soit 39 toises carrées.Un neuvième lot, situé à l'extrême du côté Rhône, pourra être offert à la vente, dans un second temps.

La vente aux enchères publiques aura lieu le 19 juillet 1827, à dix heures dans la salle du Conseil militaire de l'Hôtel-de-ville, prix de base du lot 15'000 florins. En août 1827, commence les travaux pour la construction des bâtiments.

Sources: Archives du Journal de Genève, 1826 - 1828

De nos jours*:*

Mai 2016, A. Salamin: à gauche une partie du Musée Rath

Et aussi :

Photo de Claire Bärtschi-Flohr

Nous pouvons remarquer qu'entre les deux cartes anciennes, il y a les voies de trams et les lampadaires.

Un autre document (Lithographie) ancien de la Bibliothèque de Genève:

Bibliothèque de Genève

Voir aussi:

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Albin Salamin
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29 juin 2016
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