Dodet à l'honneur.
Dodet à l'honneur.
Georges Chevalier dit Dodet (au premier plan) et Georges Golaz sont rejoints pas Daniel Sergy.
Quel rapport avec le concours de tambour ? La réponse est dans quelques extraits tirés d’une publication de la FVJC au sujet de la société de jeunesse de Croy où Dodet est sur le devant de la scène.
Il n’y a pas traces d’auteur ni de dates sur le document de trois pages que j'ai résumé ci-dessous. Il y est dit les éléments suivants.
La jeunesse a été fondée en 1730 et est ainsi l’une des plus anciennes du canton. Les procès-verbaux ont été conservés depuis 1900, ce qui est une chance. Auparavant, on a pu ressortir quelques informations : le 2 janvier 1831, la Municipalité a accordé 5.- à la jeunesse pour le Nouvel-An et plus tard 10.- pour le nouveau drapeau inauguré le 1 et 2 janvier 1891 au battoir. Il a été utilisé jusqu’en 1966.
Le 24 janvier 1898, à l’occasion du Centenaire de l’Indépendance Vaudoise, la Municipalité a accordé 10 livres de poudre à la jeunesse pour annoncer la fête avec 22 coups de canon.
En 1930, pour le 200ème anniversaire, la société a laissé un bénéfice de 33.55. La musique Harly-Jazz vint de Moudon pour 120.-. La bouteille coûtait 1.50 et la carte de bal 2.50.
Le 1er juin 1936, le ramassage des hannetons fut organisé pour redorer la caisse.
Le 28 février 1938, une soirée cinématographique lassa un bénéfice de 45.-.
En 1964, on cura les égouts et on coupa du bois pour la commune. On dit que les jeunes descendaient à Pompaples pour marauder les noix qui se vendaient à 70 centimes le kilo.
Dodet était, lors de l’émission de l’article, le doyen de la commune. Du nom de Georges Chevalier, il était né en 1897 et figure dans les membres de la jeunesse dès 1913. Le 7 janvier 1917, il devint vice-président et quitta la jeunesse en 1922 par mariage. Au sujet des courses ou sorties, pas question de sortir du pays. En 1920, c’est le Mont Tendre qui avait retenu tous les suffrages. On tirait au sort les filles qui devaient accompagner les garçons. Cette fois-ci, le Dodet tira le gros lot avec l’une des plus jolies filles du village. Le problème était qu’elle était déjà promise, amie de l’accordéoniste qui devait accompagner le groupe jusqu’au sommet. Il paraît que le musicien arrêtait de jouer quand les deux s’en approchaient et qu’il recommençait une fois éloignés.
En 1969, pourtant, le sortie fut décidée en Yougoslavie, dans un camp de vacances.
En 1971, par manque de liquidités, la jeunesse se rend à Arbois en bicyclette. Ils logèrent sur la paille.
En 1919, la société est membre fondatrice de la FVJC.
En 1967, la jeunesse accueille le Giron du Nord. Suite à la plainte de plusieurs citoyens du lieu au sujet du manque de discipline de leur société lors du cortège, il est décidé d’améliorer les compétences des tapeurs de tambours. M. Gindroz, tambour militaire et chef de gare à Croy, sera celui qui disciplinera l’exubérance des jeunes de l’époque, à tel point que la société gagne le prix du 250e anniversaire de la Cantonale de Mathod en 1975.
En 1980, les fêtes du 250 e anniversaire sont encore dans les mémoires des acteurs et actrices de l’époque.
Pour terminer, il est dit lors de l’émission de l’article, François Champion en était le président et la tradition est restée d’animer le départ de la nouvelle année par des roulements de tambours sur la place centrale du village.
Serge Goy
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
Vous souvenez-vous de votre première partie de PONG, Mario ou Freecell? Ces souvenirs font partie d'une histoire proche que le GameLab de l'UNIL-EPFL cherche à documenter. Guillaume Guenat nous explique pourquoi les jeux électroniques sont aujourd'hui sous la loupe des chercheurs.