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Suzanne et le douanier, Col de Cou
Suzanne et le douanier, Col de Cou
Joli but de promenade, Suzanne à la Douane Suisse du col de Coux ou Cou à la frontière franco-suisse, entre Champéry et Morzine. Photographie de Pierre Auguste Chappuis
Le livre de Charles Kraege, Toponymie du Val d'Illiez et de Morgins, édité en 1977 par André Groux alpiniste, photographe et imprimeur, est une source inépuisable de renseignements sur l'origine et l'histoire des toponymes de cette région. La première mention historique 1188, "montem qui dicitur col", lieu qui est nommé cou, origine du nom. Il n'aurait pas été utilisé comme lieu de passage auparavant, préférant les cols de Bretolet de de Bossetan. Par contre au Moyen-Âge, il est emprunté par les pèlerins venant de l'Abbaye d'Agaune et se rendant, par le col de la Golèse à l'Abbaye de Mélan-Taninges (Samoëns).
Lieu de passage également pour les échanges de populations de part et d'autre mais aussi pour les réfugiés, sans oublier les contrebandiers. Arthur de Claparède dans "Champéry, le Val d'Illiez et Morgins" (1903) indique la présence d'une petite auberge très primitive, côté suisse
Relais du col de Coux, Champéry, ca 1920 (Ed. Georges Pillet, Médiathèque Valais - Martigny)
Cette autre image du Col de Cou , à l'occasion de la visite du Chanoine Maurice Besse, passionné de botanique, président de la Murithienne de 1896 à 1924 avec une auberge d'aspect un peu différent
Otto Schelling, Médiathèque Valais - Martigny 1900-1920
La douane sera fermée en 1995. Un projet de réaménagement par les communes de Champéry, de Morzine et de Samoëns est en cours, dans l'idée d'en faire un refuge pour les randonneurs et les familles.
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