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Jardins de Croy Repérage

Il faudrait un historien ou un poète pour relater l'histoire des jardins de Croy. Situés le long du bisse qui passe au sud du village, il était un lieu de rencontre, comme d'ailleurs les fontaines où se réunissaient les lavandières.

Des lustres plus tard, ces jardins reprennent du "poil de la bête" ces dernières années et les anciennes bandes occupées par les familles du village voient de nouveaux arrivants désherber, enfumer, retourner, semer, fleurir. Parfois étrangers, ils donnent une autre coloration à ce lieu qui sent un peu la Provence.

Voici donc quelques personnes utilisant ces jardins, avec des photos que j'ai prises entre 2016 et 2024.

Serge Goy
Michel Bonard
1 mai 2024
Michel Bonard
Serge Goy
André Burkhalter
9 octobre 2024
André Burkhalter
Serge Goy
Anne de retour du jardin
20 juillet 2023
Anne de retour du jardin
Serge Goy
Carlos Batista
20 mai 2024
Carlos Batista
Serge Goy
Fabienne Vautier
25 mars 2024
Fabienne Vautier
Serge Goy
Claude Carriat
12 avril 2024
Claude Carriat

notrehistoire.ch/entries/xXYq4...

Serge Goy
Gaby et Yves Blaser
1 mai 2024
Gaby et Yves Blaser
Serge Goy
Le charme du coin
2023
Le charme du coin
Serge Goy
Jean Panchaud
14 mars 2017
Jean Panchaud

notrehistoire.ch/entries/04YzA...

Serge Goy
Kerrith McKenzie
17 avril 2024
Kerrith McKenzie
Serge Goy
Didier Grauer
18 avril 2018
Didier Grauer
Serge Goy
Pascal Peitrequin à l'arrosoir
15 juillet 2024
Pascal Peitrequin à l'arrosoir
Serge Goy
Leonore Larissa
12 avril 2024
Leonore Larissa
Serge Goy
Animation du bisse
2024
Animation du bisse
Serge Goy
Maurice Jaques et Claude
20 mai 2024
Maurice Jaques et Claude
Serge Goy
Maurice Jaques
20 mai 2024
Maurice Jaques
Serge Goy
Jérôme Jousson
23 mars 2025
Jérôme Jousson
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  • notreHistoire.ch

    NH: Ces jardins semblent cultiver l'amitié, pourquoi ces documents te parlent?

    SG: Ces jardins ont gagné en importance depuis le COVID. Plus de terre est cultivée et les cultures sont devenues parfois spectaculaires. Ces bandes de terre sont situées le long du Nozon. Autrefois, les habitants du village cultivaient là une partie de leur subsistance. Aujourd'hui, c'est plus un loisir. A titre personnel, je n'ai pas de jardin, mais ma femme un possède un ailleurs. Si j'ai choisi ces images c'est parce que grâce à elles, j'ai découvert la fonction "récit" de notreHistoire.ch. Cela me permet d'actualiser le propos et de suivre l'essor de ces jardins communautaires.

  • Renata Roveretto

    Cher Serge

    Merci pour tes partages qui me touchent ceci en écoutant les merveilleuses publications de René Gagnaux.. oui j'ai plein de bons souvenirs qui me reviennent. Ayant un temps ( 5 ans ) habitée et partagée une vielle ferme à l'époque non rénovée et considérée comme non habitable à l'année puisque à 900m d'altitude perdue dans une grande clairière entourée de forêts et de vaches durant l'été et sans électricité ni eau chaude et qu'avec des fourneaux à bois. Mais si c'était vivable tellement que j'en garde de très bons souvenirs ceci du au soutient très précieux et souvent ingénieux de mon ami sachant se servir des mains et de son cerveau. Bien que pas toujours facile nous avons su y vivre des belles heures entre nous fournir du bois nécessaire pour passer l'hiver et cultiver un grand Jardin avec une terre des plus merveilleuses laquelle j'avais dans ma peau et ceci sans jamais utiliser des produits polluants pour cultiver nos fruits et légumes et fleurs. Et oui c'était beaucoup d'heures de travail autant pour moi que pour lui mais quelle joie de se lever chaque jour en voyant le résultat de ce qui grandissait à vitesse grand V sans que nous y faisant rien de plus que de labourer, semer, planter, arroser, attacher selon besoin et cueillir le meilleur tous les jours... le tout suivi selon par une cuisson sur la cuisinière au bois plus une au gaz et sans parler de l'ambiance des lampes à gaz aux plafonds. Que du bonheur avec nos chats et les arbres et arbustes fruitiers autour de la ferme. Malgré d'un kilomètre de route à déblayer soi même durant l'hiver travail rempli avec courage par mon ami durant l'hiver pendant que moi j'avais encore le courage de suivre une école d'art. Oui il existent encore des vraies jardins de vie si on s'investit corps et âmes

    Amitié Renata

  • Serge Goy

    Merci pour cette évocation pleine de nostalgie mais aussi de souvenirs positifs.