Genève, gare Cornavin, les cabines téléphoniques

Genève, gare Cornavin, les cabines téléphoniques

novembre, 1978
Claude-André Fradel

La gare Cornavin et les cabines téléphoniques pour les communications internationales.

Négatif noir/blanc 24x36

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  • Jean-Claude Gogniat

    Je connaissais bien le guichet du télégraphe à la gare Cornavin. J’ai travaillé de 1972 à 1978 au service télégraphique de Genève. Pendant cette période, je m’occupais des installations pneumatiques. Nous avions une station à la gare Cornavin. Derrière le guichet il y avait une trappe qui nous permettait d’accéder à la pompe (il y avait des rats et un de nos collèges, attachait des ficelles au bas de ces pantalons de peur de se faire attaquer) Cette pompe fournissait l’air pour le déplacement des cartouches, cartouches qui étaient transmises au télégraphe à la rue du Stand pour l’acheminement des télégrammes. Je me souviens des clients qui partaient sans payer, la téléphoniste appelait son correspondant et lui disait que la personne qui venait de l’appeler avait oublié son parapluie si l’on pouvait le contacter pour qu’il puisse venir le récupérer. Au début cela fonctionnait, mais après c’était terminé. Ils se passaient la consigne. Un soir, la surveillante me téléphone pour me dire qu’un client est bloqué dans une cabine, plus moyen d’ouvrir la porte. Je prends quelques outils et me rends à la gare. J’ai tout de suite repéré la cabine. Le client fumait tranquillement. J’ai ouvert la porte, il est sorti, n’a pas dit un mot et il est parti. Je ne me souviens pas s’il avait payé sa communication. Jean-Claude Gogniat