W. A. Mozart, Symphonie No 33, CGOA, E. JOCHUM, Montreux 1961
W. A. Mozart, Symphonie No 33, CGOA, E. JOCHUM, Montreux 1961
**Wolfgang Amadeus MOZART, Symphonie No 33 en si bémol majeur, KV 319, Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, Eugen JOCHUM, 12 septembre 1961, Septembre Musical de Montreux
La photo illustrant ce fichier - Eugen JOCHUM vers 1941 - est extraite d'une photo dont je suis** à la recherche de l'origine: selon ce blog la plus ancienne publication connue date de novembre 1941, dans un journal d'Amsterdam. Elle a également été utilisée pour un CD de Tahra (Tah 457/460 - Jochum conducts Bruckner). On la retrouve sur cette page du site bach-cantatas.com. Les trois ne donnent toutefois pas plus de détails: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent
La partition autographe de la symphonie No 33 est datée du 9 juillet 1779 («Salisburgo li 9 di giuglio 1779»). À l'origine elle n'avait que trois mouvements, conformément au goût de cette époque à Salzburg: ce n'est qu'à l'occasion de concerts à Vienne entre 1782 et 1785 - la datation diverge selon les sources - que Mozart ajouta le Menuetto, qui devint le troisième des quatres mouvements.
La relative légèreté instrumentale de cette symphonie laisse supposer que Mozart pensait à satisfaire non seulement les aspirations des grands mécènes, mais également celles de petits nobles ne disposant pas de grands orchestres.
Si la symphonie précédente (No 32, KV 318) rappelait encore, par certains accents, ses modèles italiens, et, dans sa riche instrumentation, présentait des traits expressifs de la Symphonie No 31 en ré majeur «Paris», la symphonie No 33 "[...] se veut délibérément «autrichienne» et inclut les découvertes que Mozart avait faites à l'occasion de son voyage à Paris, lors de son séjour à Mannheim où il entendit l'orchestre de la Cour jouer les oeuvres audacieuses des compositeurs bohémiens. De même, il fut vivement impressionné par le style empreint de nonchalante élégance alors en vogue à Paris.[...]" [1]
Une courte description:
"[...] Dans le développement du premier mouvement, l'auditeur attentif reconnaîtra ce motif de quatre notes qui, dans la Symphonie «Jupiter», sera porté à une sublime efflorescence contrapuntique, mais apparaît pour la première fois dans la Symphonie en mi bémol majeur K 16, puis dans la Messe «Credo» K 192. Les développements des premier et dernier mouvements offrent les passages les plus intéressants de l'oeuvre: Mozart expérimente ici un nouveau style polyphonique et contrapuntique qui formera l'essence de mouvements entiers dans ses dernières symphonies. En l'absence de preuves concrètes, il est tout à fait probable que cette écriture musicale novatrice ait pris pour modèles les tout récents quatuors à cordes de Haydn qu'il n'avait sans doute pas encore entendus à son retour de Paris, mais dont il avait pu lire la partition. Le second mouvement est d'une grande simplicité harmonique, mais respire un profond lyrisme mélodique. Par leur exubérance enjouée, le Menuet et le Finale créent un vif contraste avec une telle gravité. [...]" (1) cité d'un texte publié dans ce fichier pdf de Hänssler CLASSIC
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Dans l'interprétation qui vous est proposée ici, Eugen JOCHUM dirige l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam: cette perle des archives de la Radio Suisse Romande (RSR) est extraite d'un concert donné au Septembre musical de Montreux (Salle du Pavillon) le mardi 12 septembre 1961 et entièrement consacré à des oeuvres de Mozart (première diffusion: en direct, Radio Suisse Romande, second programme, ref.: Gazette de Lausanne, 12.09.1961, Page: 2).
Un extrait du compte-rendu publié dans la Gazette de Lausanne du 14 septembre 1961 en page 5:
"[...] La «Symphonie en si bémol majeur KV 310» n'est pas l'une des plus connues. Moins achevée dans son ensemble que les symphonies soeurs en la majeur et en ut majeur, elle a de l'allure et de beaux développements (dont l'un préfigure étrangement la fugue de la symphonie Jupiter). Elle fut enlevée avec beaucoup de verve par Eugen Jochum. L'orchestre du Concertgebouw aurait pu y montrer plus de raffinement. Vendredi, ce même orchestre présentera, sous la direction du même chef, la Neuvième Symphonie, qui sûrement s'accorde mieux à son tempérament.[...]".
Dans cette rediffusion, la fin est un peu abrupte, les applaudissements ayant été coupés.
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L'enregistrement que vous écoutez...
Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie No 33 en si bémol majeur, KV 319, Koninklijk Concertgebouworkest Amsterdam, Eugen Jochum, 12.09.1961, Montreux
1. Allegro assai 06:49
2. Andante moderato 05:51
3. Menuetto 03:03
4. Allegro assai 05:51
Radiodiffusion (Archives RSR) -> WAV -> mp3 320 kbps
Pour les fichiers au format FLAC (format comprimé, mais sans pertes, contrairement au mp3) voir cette page de mon site.
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