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J. Brahms, Un requiem allemand, M. STADER, D.FISCHER-DIESKAU, P. KLETZKI, 1956 (V,VI,VII))

5 juin 1956
Radiodiffusion-télévision française (RTF)
René Gagnaux

**Johannes BRAHMS, Ein deutsches Requiem, op. 45, Maria STADER, Dietrich FISCHER-DIESKAU, Choeur de la RTF (Chef du choeur: René ALIX), Orchestre National de la RTF, Paul KLETZKI, 5 juin 1956, Paris

Ce fichier audio contient les parties V, VI et VII: pour les parties I à IV voir ce fichier audio.
Illustrant ce fichier audio:
** de gauche à droite: Maria STADER (dans les années 1950), Paul KLETZKI (Octobre 1946, Paris, extrait de la photo No d'image: 73134-11, No d'inventaire: LIP-2187-021 *du site PARISENIMAGES***), Dietrich FISCHER-DIESKAU (début des années 1960)

Le texte ci-dessous est identique à celui du fichier audio des parties I à IV «Ein deutsches Requiem» (Un Requiem allemand) pour solistes, choeur et orchestre (avec orgue ad libitum) est une oeuvre sacrée, mais non liturgique, de Johannes Brahms. Son texte est assez particulier, car il ne suit pas les textes traditionnels du requiem en latin: Brahms, lisant la bible de Luther quotidiennement, assembla le livret lui-même à partir d'extraits du Nouveau Testament, de l'Ancien ainsi que des textes apocryphes.
Le terme «Deutsches» fait donc ici seulement référence à la langue de la bible de Luther. Sans lien avec la liturgie, l'oeuvre n'est en fait pas un requiem mais une oeuvre de réconfort pour «ceux qui sont dans la peine». Selon le Guide de la musique sacrée et chorale profane - de 1750 à nos jours, sld. François-René Tranchefort, Fayard, 1993, p. 113-120, elle tire son origine d'un genre fort rare, la cantate funèbre baroque, illustrée par le Musikalisches Exequiem de Schütz ou l'Actus tragicus de Bach; l'oeuvre utilise l'effectif de l'oratorio romantique (soli, choeur et orchestre), sans toutefois en posséder les traits distinctifs du découpage en récits, airs et choeurs, et sans action dramatique. Les deux solistes n'interviennent que peu, le baryton dans l'appel angoissé de l'homme face à son destin (parties No 3 et 6), la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures (partie No 5).

Johannes Brahms termine l'oeuvre en 1868: sa genèse fut toutefois longue, les premières ébauches remontant à 1854 - voir par exemple cette page de Wikipedia pour plus de détails, ainsi que cette page de wikisource pour une description des différentes parties, écrite par Hugues Imbert (1842 - 1905), un critique musical français presque contemporain de Brahms.

Les trois premières parties de l'oeuvre furent données en première audition le 1er décembre 1867 dans la «Grosse Redoutensaal» (grande salle de la Redoute) à Vienne, lors d'un concert de la «Gesellschaft der Musikfreunde» (Société des Amis de la Musique) sous la direction de Johann Herbeck.
La première version de l'oeuvre (parties 1 à 4, 6 et 7) fut ensuite jouée en la cathédrale de Brême le 10 avril 1868 sous la direction du compositeur.
Par la suite Johannes Brahms ajouta une partie - le No 5 «Ihr habt nun Traurigkeit», célèbre solo pour soprano - version qu'il termine à Bonn en août 1868. Cette cinquième pièce fut donnée en audition privée le 17 septembre 1868 à Zurich, par l'orchestre de la Tonhalle sous la direction de Friedrich Hegar.
La version intégrale fut finalement donnée en première audition au Gewandhaus de Leipzig le 18 février 1869 par Carl Reinecke et l'orchestre du Gewandhaus. Entretemps, la partition - la plus longue composition de toutes les oeuvres de Brahms - avait été publiée par Rieter-Biedermann en novembre 1868.

Pour le texte allemand et une excellente traduction en français voir ce fichier pdf publié par l'Ensemble vocal de Villars-sur-Glâne . Une bonne compréhension du texte est extrêmement importante pour pouvoir bien comprendre cette oeuvre!
Cette page du site brahms-institut.de permet de visualiser deux manuscrits et diverses éditions de la partition (cliquer sur «zum Autograf» resp. «zur Stichvorlage» resp. «zur Ausgabe» pour accéder aux documents digitalisés).

Le mardi 5 juin 1956 Paul KLETZKI dirigeait l'Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française, un concert donné à priori au Théâtre des Champs-Élysées de Paris. Je n'ai toutefois pas encore pu en trouver de confirmation: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Les solistes étaient Maria STADER et Dietrich FISCHER-DIESKAU, avec le choeur de la RTF (Chef du choeur: René ALIX).

L'enregistrement que vous écoutez...
Johannes Brahms, Ein deutsches Requiem, op. 45, Maria Stader, Dietrich Fischer-Dieskau, Choeur de la RTF (Chef du choeur: René Alix), Orchestre National de la RTF, Paul Kletzki, 5 juin 1956, Paris

1. Selig sind, die da Leid tragen 11:27
2. Denn alles Fleisch, es ist wie Gras 15:39
3. Herr, lehre doch mich 11:03
4. Wie lieblich sind deine Wohnungen 06:23
5. Ihr habt nun Traurigkeit 07:57
6. Denn wir haben hie keine bleibende Statt 11:52
7. Selig sind die Toten 13:01
8. Applaudissements 00:14 (Parties 1 à 4 dans ce fichier audio)

Radiodiffusion (Archives RTF resp. INA) -> WAV -> mp3 320 kbps

Pour les fichiers au format FLAC voir cette page de mon site.

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René Gagnaux
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15 mai 2016
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