Lavoir du Croisat_Aigle_634
Lavoir du Croisat_Aigle_634
Aigle, quartier de la fontaine, au nord de la vieille ville.
Il faut d'abord passer "la Grande Eau". Combien de femmes ont usé leurs forces sur les pierres de ce très beau lavoir ?
Le lavoir, au très beau toit, est situé au pied du vignoble, paré de ses couleurs automnales. Malheureusement, des voitures sont stationnées tout contre lui et cela nuit un peu au coup d'oeil du point de vue de l'esthétique. Mais les habitants tout proches ne seront sans doute pas du même avis que moi, bien contents qu'ils sont de pouvoir garer leur voiture !
J'ajoute l'intéressant commentaire de Sylvie Bazzanella :
Anne-Marie Glasson, auteure d'un petit ouvrage intitulé :" Va et découvre tes fontaines - Aigle", écrit au sujet du grand lavoir du Croisat datant du XVIIe siècle :
«Il est là, il vous tend les bras
Combien de braves femmes ont lavé leurs draps
Agenouillées sur la pierre
En chantant la joie ou la misère
De leurs voix s'égrainent des sons
Et va le Croisat à l'abandon»
Beau vestige, mais je préfère, quand à moi, qu'il ne serve plus qu'à nous rappeler le passé.
Chère Claire, chaque fois que je passe près d'un lavoir situé dans un village, j'ai une pensée pour ces temps éloignés, mais encore proches de nous de ces femmes aux mains gelées, aux dos douloureux. Les autorités devaient chaque fois poser une plaque qui rendrait hommage à toutes ces femmes aux service de la famille ! Bonne journée.
J'ai oublié de le mentionner, mais dans le cas de ce lavoir, c'est fait : sur un des côtés, il y a effectivement une plaque qui rappelle les conditions de vie des habitantes du quartier à l'époque où la lessive était un travail si fatigant et usant. Merci aux autorités d'Aigle et merci Martine !
Merci chère Claire et vraiment BRAVO aux autorités d'Aigle.....Je suis ravie.
Anne-Marie Glasson, auteure d'un petit ouvrage intitulé :" Va et découvre tes fontaines - Aigle, écrit au sujet du grand lavoir du Croisat datant du XVIIe siècle : «Il est là, il vous tend les bras Combien de braves femmes ont lavé leurs draps Agenouillées sur la pierre En chantant la joie ou la misère De leurs voix s'égrainent des sons Et va le Croisat à l'abandon»
Merci beaucoup Sylvie, je me permets d'ajouter votre intéressant commentaire à la description.