André PÉPIN - Compositeur
André PÉPIN - Compositeur
Deux extraits de chroniques concernant ce disque:
- „A.J.“, „La Suisse“, Genève, 9 novembre 1981, page 16
"[...] André Pépin compose
André Pépin compositeur? Mais oui, et même de longue date, puisque pendant la guerre déjà, il composa une Petite rhapsodie pour flûte et piano qui servit de lecture à vue lors de concours internationaux; et en 1944, un Impromptu destiné au Concours de Genève. Entre autres...
Toutefois, cette activité créatrice de celui qui fut, jusqu’en 1971, 1ère flûte solo de l’Orchestre de la Suisse romande (où il avait été appelé en 1932 déjà, et à ce pupitre), cette activité était restée dans l'ombre. Les amis et élèves d’André Pépin, mais aussi tous les flûtistes seront heureux de découvrir, grâce à un disque qui vient de paraître, quelques-unes de ces compositions dont plusieurs ont été écrites depuis qu’André Pépin a quitté l'OSR pour se consacrer plus exclusivement à ses élèves. C’est d'ailleurs largement en pensant à eux qu’il a composé ces pages qui viennent enrichir un répertoire souvent bien restreint lorsqu’il s'agit de débutants.
D’exécution facile, toutes ces pièces se signalent pourtant par leur ingéniosité harmonique et leur grâce tout à la fois délicatement poétique et teintée d'humour. Pages pour flûte et piano, mais aussi pour piano seul, dont un Hommage à Dinu Lipatti que Pépin admirait beaucoup. Signalons, pour flûte et piano, un ravissant Concertino, un charmant Impromptu et un siècle après Gounod - une autre manière d’agrémenter le 1er prélude du Clavecin bien tempéré une Aria originale.
On peut se procurer ce disque (Studiovox LP 80-0901) auprès de Mme Françoise Weick, 1 rue de l’Evêché, à Genève, qui est, avec Mme Paulette Tournu-Peretti au piano, l'interprète attentive et combien fidèle de ces pages. [...]"
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- „(JCP)“, Journal de Genève des 24, 25 et 26 décembre 1980, page 12
"[...] Un flûtiste compositeur
Quand on connaît l’air enjoué de ce Bordelais qui fit les beaux jours de l’OSR alors qu’il était première flûte-solo, on ne s’étonnera pas de le voir, pour «chasser les angoisses» comme il aime à le dire, s'emparer de sa plume et de composer de petites pièces, les unes pour flûte et piano, les autres pour piano seul.
Le ton de cette musique est tout sauf dramatique, Pépin s’est souvenu de ses longues lectures de la musique impressionniste, de Debussy, en particulier et c’est sans étonnement qu’on le voit user de l’arabesque, de l’harmonie douce et d’une mélodie tranquille, comme pour rassurer ceux que la musique inquiète, car pour lui elle doit, comme disait Debussy, faire humblement plaisir.
Son message, il nous le livre au gré d’un disque où l'on retrouve une ancienne élève de Dinù Lipatti, Paulette Tournu-Peretti et l’excellente flûtiste, son élève, Françoise Weick. D’ailleurs jugez des titres, il n’ont rien de dramatique: Caprice, frivolités; Impromptu, composé pour le Concours de flûte de Paris.
Quand on veut avoir un plaisir délicat de l'oreille, on doit pouvoir tirer ce disque de sa discothèque. [...]"
Des extraits de ce disque peuvent être écoutés sur cette page de Youtube
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