Statue femme à l'enfant de Delémont Nicolas
Statue femme à l'enfant de Delémont Nicolas
Avec cette sculpture qui évoque la douceur et la quiétude, dans un style qui tend vers l'abstraction, Nicolas Delémont revisite l'un des thèmes les plus représentés dans l'histoire de l'art: la mère à l'enfant. Entourée de végétation, la sculpture se fait discrète, invitant le passant à aborder avec respect l'intimité de cette scène.
A travers le travail de Nicolas Delémont, c'est « l'art qui unit » et qui s'exprime, et non celui choisi par quelques pseudos érudits qui nous l'imposent sur la scène artistique.
Le mouvement profond que génère l'art est un mouvement d'expression qui rassemble, qui porte au partage et à l'échange. C'est un langage qui se passe de mots et qui, de ce fait, est universel.
Le fait que Nicolas Delémont est un artiste en constante recherche donne une dynamique vivante à son travail; il est toujours en quête de nouvelles lignes, textures et mouvements qui servent au mieux son expression artistique. Par ailleurs, la transformation, le temps qui fuit, la métamorphose sont des thèmes récurrents dans son travail.
Sa démarche est généreuse car il n'est pas simplement dans l'étalage de ce qui bouillonne en lui, il a également à coeur d'interpeller le spectateur de manière plus personnelle. En effet, chacun de nous peut s'interroger, à travers ses oeuvres et les titres évocateurs qu'elles portent, sur son propre lien d'intimité avec la Vie. Ce dialogue transforme alors l'observateur en explorateur de ses propres espaces intérieurs.
Dans cette perspective-là, l'art prend toute sa dimension, celle de nous réunir dans la reconnaissance de ce que nous sommes finalement : des êtres humains en recherche, habités d'éternelles questions, de rêves inachevés ou à venir et d'espoirs magnifiques.
Sa « Petite histoire d'une fêlure » représente - à titre personnel - une de ses oeuvres les plus abouties. On peut y lire un chemin en six étapes. D'une douleur profonde naît un processus d'évolution, une transformation, qui aboutit à un dépouillement final où ne reste qu'une trace imperceptible, mais oh combien précieuse !
Car paradoxalement, c'est cette marque de souffrance, témoin de la dualité inhérente à notre condition d'être humain, qui nous pousse vers un désir d'unité.
Les blessures de l'âme ne sont-elles pas nos plus grandes sources d'inspirations ?
Et ne sont-elles pas par là-même, les portes qui ouvrent sur notre propre guérison ?
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Chère Anne-Marie, merci pour cette belle information sur cette sculpture de la Femme à l'enfant, très beau sujet!