La vie de tous les jours par Rémy Epiney et Rose Bünter-Salamin
La vie de tous les jours par Rémy Epiney et Rose Bünter-Salamin
Rémy Epiney (1927-2023) a vécu mille et une vies. Une série de capsules vidéos en témoigne.
Dans celle-ci, il évoque la vie de tous les jours à Cuimey, hameau situé sur la route d'Anniviers, entre Vissoie et Ayer :
"Je me souviens, au mois de mars, papa descendait à Sierre travailler les vignes. Moi, j'allais avec maman à l'écurie et avec la lanterne, j'étudiais les leçons."
C'est tout un pan de l'histoire anniviarde qui est contée dans cet extrait.
Echo dans le blog de Rose Bünter-Salamin (1927-2012)
du 26 juin 2007 et retranscrit par sa petite-fille Ivana :
Education d'autrefois à Saint-Luc
Avant de ranger mes souvenirs vécus à Saint-Luc, pour me remémorer ceux de Vissoie, je tiens à dire que malgré les joies, les surprises, il fallait tout de même subir quelques contraintes.
Dans la famille chez oncle Julien, le repas de midi du dimanche, pour moi (fine bouche), n’était pas la fête, en effet pendant que nous étions à la messe, office religieux, mijotait la soupe à l’orge, avec légumes, un peu de graisse de marmotte et surtout de la viande séchée, d’un âge certain dans laquelle l’on trouvait de petites larves dites (suirons…) [en français cirons]. Je faisais des efforts pour avaler chaque cuiller accompagnée de remontrances…. « Faut-il t’aider avec un bâton… ? ». Mon petit frère de cinq ans également dans la famille, par malheur une nuit a mouillé son lit, la punition, toute la matinée enfermé dans l’écurie du cochon.
Ma grande tante Euphémie, sœur de mon grand-père, nous rendait parfois visite. Je ne l’appréciais guère car elle usait d’humour pas toujours très fin, pour amuser la galerie. Je me souviens d’un jour de veillée, derrière moi elle place une attrape plastique en forme d’excrément, me pointe du doigt… regardez ce que Rose a fait… Rire de la compagnie et larmes de confusion de ma part.
Tante Euphémie était veuve, sa sœur tante Madeleine, célibataire avec un enfant donc à l’époque, appelée « fille mère ». Elle se cachait le plus possible, étant la risée du village et subissait moqueries et méchancetés.
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
Vous souvenez-vous de votre première partie de PONG, Mario ou Freecell? Ces souvenirs font partie d'une histoire proche que le GameLab de l'UNIL-EPFL cherche à documenter. Guillaume Guenat nous explique pourquoi les jeux électroniques sont aujourd'hui sous la loupe des chercheurs.