Autour du Curé Alphonse Chrétien de l'Eglise Saint-Germain, paroisse catholique-chrétienne de Genève

Autour du Curé Alphonse Chrétien de l'Eglise Saint-Germain, paroisse catholique-chrétienne de Genève

2 octobre 1921
Teulet photographe Genève
Mireille P. Florence George

Alphonse Chrétien (1856-1940), curé de l'Eglise catholique-chrétienne dès 1884, fut le fondateur du Sillon en 1909. Il apparaît au centre droit de la photo, barbe et cheveux blancs, les mains posées sur sa canne, entouré des membres de sa communauté.

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  • Renata Roveretto

    Bonjour,

    hls-dhs-dss.ch/fr/articles/027...

    Voici plus d'informations concernant le Sillon :

    Le Sillon était un mouvement politique et idéologique français fondé en 1898 par Marc Sangnier (1873-1950). Il vise à rapprocher le catholicisme de la République, en s'offrant aux ouvriers comme remplacement aux mouvements de la gauche anticléricale et matérialiste. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. Le Sillon est un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. En 1910 le pape Pie X condamne les idées des sillonistes, la « fausse doctrine du Sillon » qui prône le nivellement des classes, la triple émancipation politique, économique et intellectuelle. Invité à se replacer désormais sous l'autorité du clergé, Marc Sangnier se soumet à la directive, mais décide peu après d'abandonner l'action religieuse pour la politique. le même pape Pie X condamne la doctrine de l'Action française de Charles Maurras par une encyclique qui ne sera pas publiée. Elle sera officiellement condamnée par le Vatican en 1926, puis réhabilitée par Pie XII en 1939, juste après son élection au pontificat. Marc Sangnier fonde un quotidien, La Démocratie, puis, en 1912, la Ligue de la jeune République et il milite pour l'égalité civique pour les femmes. En 1914 avec le grade de lieutenant, il sert pendant dix-huit mois sur le front et est décoré de la croix de Guerre avant d'obtenir la Légion d'honneur. Ses idées pacifistes le mènent à un échec aux élections de 1929 et il décide d'abandonner la politique sur quoi il se consacre pleinement à la cause pacifiste. Sans l'être lui-même, il soutient plusieurs objecteurs de conscience et témoigne à leurs procès. Et il crée un nouveau périodique, L'Éveil des peuples. Après la défaite de 1940, il met l'imprimerie de son journal au service du Groupe de la rue de Lille ce qui lui vaut d'être arrêté par la Gestapo et incarcéré pendant quelques semaines à la prison de Fresnes. À la Libération, il est élu député de Paris sous l'étiquette du MRP (Mouvement républicain populaire). Il meurt le 28 mai 1950. Il est le père de Madeleine Chatelat, née Sangnier (1909-2003), Jean Sangnier (1912-2011), journaliste et résistant, et de Paul Sangnier (1917-1939), explorateur. (Wikipedia)

    Concernant l'éducation populaire, voici :

    fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89du...

    cairn.info/revue-vie-sociale-2...

    Amicalement Renata

4 mai 2024
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