Portrait du Colonel Albert de Tscharner
Portrait du Colonel Albert de Tscharner
Le Colonel Albert de Tscharner (1875-1948), officier dans l'armée suisse, entre dans la Légion Etrangère en 1916 avec l'autorisation du Conseil Fédéral. Il rentre en Suisse vers 1935 et s'installe dans la maison de maître de style bernois, la Réale à Les Roman à Lonay
Pierre Auguste en assure la gérance. Des liens d'amitié et d'estime se forment entre eux.
La photographie a probablement été prise dans sa résidence au bord du lac, à 2 pas de la maison de Beau Rivage où vivait le famille de Pierre Auguste.
Réunir les portraits de Pierre Auguste s'intéresse au photographe en action, vise tout d'abord à faire ressortir une représentation psychique du photographe dans son action singulière, l'image fixée par le déclenchement de l'obturateur nous livre un secret, met un peu de lumière sur les sentiments présents à cet instant chez le preneur d'image, comme un révélateur dans la chambre noire.
De la photographie, tout devient signifiant, les mains, le corps, et bien sûr le visage. A chaque portrait , un rapport de force apparaît.
Ce portrait a deux interfaces, celle qu'il partage avec nous, et celle qui le lie au photographe, et c'est précisément cette dernière qui m'intéresse dans ce travail biographique sur Pierre Auguste Chappuis.
Juxtaposer plusieurs portraits du même auteur vise à réduire autant que faire se peut la part de l'émotion née en nous à la vue du sujet.
Photographie prise par Pierre Auguste Chappuis
Dans un article (Le Temps 2010) de l'historien Alain-Jacques Tornare offrant une vision revisitée de la notion de Neutralité Suisse, il parle des armées de milice suisse au service de la France et notamment de l'engagement d'Albert de Tscharner à la Légion Etrangère.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.