Skier en Anniviers
Skier en Anniviers
ARCHIVES Le Nouvelliste, 21 février 1958
L'été dernier , notre ami de Genève nous demandait si la vallée d'Anniviers possédait une station d'hiver . A notre grande confusion , nous lui avons répondu qu'Anniviers en était dépourvu pour la bonne raison que le terrain ne s'y prêtait pas . Nous faisions erreur . L'ouverture du skilift de Grimentz vient de donner un éclatant démenti à notre affirmation . Zinal convient également au cours de ski . Du 4 au 8 janvier , une équipe de jeunes y ont suivi un cours , sous l'experte direction de M . Joseph Savioz de Vissoie. Le dimanche 5 janvier , M. le Rd vicaire de Vissoie a célébré la messe à l'intention des skieurs . La neige était revenue en abondance , après la pluie du jour de l'Epiphanie . Le patin commence à trouver droit de cité dans la vallée . A Vissoie , M. André Martin et ses collaborateurs ont ouvert une patinoire provisoire , à la place de fête , au lieu dit « La Tzoupa » . Ils sont nombreux à virevolter sur la glace avec une adresse et un style , dignes de notre admiration . Espérons que les administrateurs favoriseront ce sport dans la mesure où il sera bien compris et pratiqué .
Sur cette photographie, mon papa Joseph Savioz (1928-2012), au début des années 60, probablement à Crans-Montana où il a débuté sa carrière de professeur de ski avant de fonder, avec René Antille, Michel Zufferey et Marcel Favre, l'école de ski de St-Luc Anniviers. Ecole de ski qu’il dirigea de 1964 à 2004.
Ci-dessous, à Chandolin en 1963.
très intéressante cette évocation des balbutiements du ski en Anniviers !
Tu peux dire, je ne sais pas si le journaliste a connu la suite ou non !?! ??
En voyant la photo de votre papa j’avais l’impression de le connaître et en lisant votre description j’ai compris pourquoi. Au tout début des années 1980 nous avons passé de merveilleuses vacances de Noël à Saint-Luc. Le village était encore peu développé, le magasin de sport de René Antille était un endroit très sympathique où nous avons eu l’occasion d’apprendre une foule d’histoires sur la région et je suis certaine d’avoir croisé votre papa à de nombreuses reprises peut-être sur les pistes, au départ du télésiège ou encore dans les chaleureux bistrots. Ce sont de très beaux souvenirs por moi.
Bonsoir Madame Karcher Faval, oui René et papa étaient de grands amis et vous ne pouviez pas croiser l'un sans l'autre. Merci pour votre témoignage ! Michel