Les foins
Les foins
Combien de kilos de foin ces femmes paysannes portaient sur leur dos, en empruntant souvent des chemins pentus ?
Année inconnue !
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Combien de kilos de foin ces femmes paysannes portaient sur leur dos, en empruntant souvent des chemins pentus ?
Année inconnue !
Plus encombrant que lourd!
Quel est le poids approximatif d'une telle charge ?
Albin semble connaître sa légèreté ;-) !
A mon souvenir, le poids ce n'était pas mon problème. Mais pour le porter c'était difficile car il n'y a pas de prise, il faut se tordre les bras et les mains.
Michel, nous avons la réponse à notre énigme du trou dans le toit des raccards ou granges. - http://www.notrehistoire.ch/photo/view/17867/Merci M. Zuber
Oui, je l'avais suggéré dans le commentaire mais le toit semble un peu haut dans le cas du raccard de St.-Luc. Gamin j'ai rentré du foin par le toit à la Marguéroula mais le toit de la grange était accessible, étant donné la pente du Mayen !
Ils avaient peut-être utilisé le toit pour sortir le foin?
Voir et lire: http://www.notrehistoire.ch/photo/view/29489/
"Joli document, à remarquer la largeur de l’ouverture permettant de passer une grosse charge de foin. Les travaux de fenaison imposaient de nombreux déplacements aux Anniviards. Un paysan de St-Luc commençait à faire ses foins à Muraz, continuait au mayen de Niouc, montait à St-Luc puis au mayen de Gillou ! Ne pouvant, à cause des distances, engranger son foin près de son domicile et de son bétail, l’anniviard était contraint depuis toujours, à multiplier un peu partout les granges-écuries et à y déplacer ses animaux au gré des réserves de foin et regain. Pour gouverner, ce choix obligeait à de nombreux et pénibles aller-retours notamment en hiver ; par contre au printemps on n’avait pas à transporter de fumier ! Voir le grand nombre de ces granges sur : http://www.notrehistoire.ch/group/vallon-de-zinal/photo/29443/Presque partout, le foin était ramassé par «charges» que l’on portait sur la tête jusqu’au fenil. Préparer ces charges était tout un art, elles étaient serrées dans des «toiles à foin» carrées, nouées par les quatre bouts. Afin de pouvoir charger encore davantage, on cousait des bandes de chiffons ou des ficelles aux quatre coins. Les femmes et les enfants portaient des charges plus petites. Si l’accès au fenil ne comportait pas de porte on déplaçait facilement quelques bardeaux pour passer par la toiture, ce qui permettait de tasser plus de foin ! (Selon W. Gyr, auteur d’un magnifique et incontournable ouvrage de plus de mille pages qui fait autorité : Le Val d’Anniviers. Vie traditionnelle et culture matérielle basées sur le patois de Saint-Luc)"
Bon, les enfants faisaient leur part: - http://www.notrehistoire.ch/group/st-luc-autrefois/photo/20624/
Et les hommes: - http://www.notrehistoire.ch/group/st-luc-autrefois/photo/20106/