Le Doubs et le barrage du Châtelot
Le Doubs et le barrage du Châtelot
La rivière Doubs, dans le canton de Neuchâtel, fait la frontière entre la Suisse et la France sur une quarantaine de kilomètres.
Elle prend sa source à Mouthe, dans le département du Doubs, puis se faufile entre pâturages et gorges.
Il y a quinze mille ans, un immense éboulement dans la région des Brenets, probablement provoqué par un tremblement de terre, a cassé la montagne qui s’est effondrée, produisant un barrage naturel. Un grand lac s’est formé. Le lac actuel ne représente plus que 10% de ce paleo-lac car la rivière l’a comblé peu à peu de sédiments. De plus, il y a de nombreuses « pertes » dues au caractère karstique de la géologie du Jura.
Ce lac porte deux noms : Côté suisse il s’appelle le Lac des Brenets, côté français, le Lac de Chaillexon.
Le Doubs a dû ensuite se créer un passage qui se termine par le torrent du « Tracoulet » et la célèbre chute du « Saut-du-Doubs », peinte, entre autres, par Gustave Courbet et qui attire de nombreux touristes.
Dans les années 1950, ce sont les hommes qui ont à nouveau barré le passage du Doubs. Ils ont édifié le barrage du Châtelot qui fournit de l’électricité aux deux pays.
Le débit du Doubs est très irrégulier, si bien qu’à certains moments la sécheresse guette. A d’autres, avec la fonte des neiges et des périodes très pluvieuses, fréquentes dans la région, Le Doubs déborde alors du Barrage du Châtelot et offre au regard une magnifique chute d’une septantaine de mètres. C’est prévu comme ça. C’est le trop-plein. Mais cela n’est pas très fréquent.
Source : Sur le Doubs, il y a une très intéressante étude de MM. Jean-Marie ROBBE et Jean-François CHOPARD, intitulée « L’Eboulement créateur ».
Vous trouverez des renseignements sur le Barrage du Châtelot sur wikipedia.
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