Ecole des Asters, Genève_454
Ecole des Asters, Genève_454
Trente élèves !!!
Classe de Madame Renouf, 5ème primaire.
Je me souviens des noms de :
?, Sylvana, Francine Moullet; Huguette, Christine Hauswirth, ?, ?, Jacqueline Dubouloz, ?, Christiane Grivel, Gladys Parietti, Véréna Zürcher, Denise Rivaz, Liliane Küng, Amassia Cétin.
Freiburghaus,?, Hélène, Zosso, Claire Flohr, ?, ?, ?,
Grassetti, Michèle Ramerini, ?, Christiane Martin,?, Janine Kohler-Vaucher, ?, ?,
A l'école primaire des Asters, les enseignantes étaient :
Mme Besté,
Mme Berner (poétesse qui écrivait sous un pseudonyme) et qui faisait apprendre à ses élèves un poème chaque semaine. Ma soeur Ninon développa ainsi une excellente mémoire.
Mlle Renouf, qui nous reçut une fois chez elle et nous fit marcher sur des patins pour que nous ne salissions pas son beau parquet. Nous étions médusées. Nous n'avions jamais vu ça.
Mme Dunand, qui perdit son mari pendant notre scolarité. Nous assistâmes à l'enterrement.
Mme Olga Walter,
Mlle Duboule qui avait la réputation de savoir mater les classes indisciplinées.
voir aussi :
http://www.notrehistoire.ch/photo/view/49111/http://www.notrehistoire.ch/photo/view/6951/date approximative
Photo appartenant à Amassia Petchanikow-Cétin
Orphelinat...Voilà un mot que l’on n’entend plus de nos jours et qui était une réalité dans mon enfance. J’avais, à l’école, deux camarades qui vivaient dans un orphelinat situé près de l’avenue Wendt, si mes souvenirs sont fiables. Elles sont présentes sur cette photo.
Cela me paraissait incroyable que l’on puisse exister, comme ça, sans famille. Contraint de vivre dans un groupe d’enfants surveillés par des adultes dont j’ignorais le statut.
Pour info : voici l’historique des orphelinats genevois
Orphelinats
Au début du XIXe siècle, l'Hôpital général confie ses pupilles à des établissements spécialisés, institutions philanthropiques pour la plupart, qui voient le jour durant la première moitié du XIXe siècle. Ces établissements privés, reconnus d'utilité publique par l'Etat jusque dans les années 1846, répondent à un souci d'éducation morale fortement remise en cause lors de placements chez des particuliers.
L'Etablissement des orphelines de la Ville de Genève est fondé en 1805 pour recueillir les jeunes filles âgées de cinq à dix ans ; l'Asile de Plainpalais ouvre en 1815 sous le nom d'Asile de l'enfance et accueille des jeunes filles de six à treize ans; ou encore la Pommière, créée en 1821, à l'origine installée aux Philosophes, qui devient en 1823 l'Ecole rurale de jeunes filles, puis l'Ecole rurale de la Pommière. Pour les garçons, il y a notamment l'Ecole rurale de Carra qui fonctionne de 1820 à 1850.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on assiste à l'étatisation des structures d'aide sociale ; cette tendance marque une volonté du gouvernement radical de s'approprier le terrain des affaires sociales (cf. Loi sur les fondations, de 1849), activités jusqu'à présent aux mains de philanthropes, issus de l'élite conservatrice. Dans ce contexte, la construction d'une institution étatique, spécialisée dans l'accueil des orphelins, devient urgente. C'est en 1853 que l'Institut des orphelins ouvre ses portes à Genève. Quant aux orphelines, il faudra attendre 1869 pour que l'idée d'ouvrir un établissement semblable, destiné aux filles, fasse son chemin! C'est en 1874 que la Maison des orphelines, appelée aussi Etablissement cantonal des orphelines, ouvre enfin à Varembé.
L'apparition d'établissements privés et publics ne doit pas nous faire oublier qu'à cette époque la prévoyance sociale est encore inexistante. De nombreuses assurances privées voient le jour pour pallier ce manque; parmi elles, l'assurance de secours aux orphelins et aux enfants d'invalides qui date du 1er décembre 1872. Elle voit le jour grâce à un petit groupe d'amis désireux d'aider la veuve d'un des leurs, un certain François Weyermann, ancien président de l'Association des ouvriers bijoutiers genevois. Si l'association d'entraide mutuelle est d'abord créée en faveur des enfants Weyermann, elle sera rapidement destinée à des cas semblables. Il faut attendre 1947 pour que notre pays se dote d'une réelle politique sociale, notamment avec l'instauration d'une assurance-vieillesse et survivants (AVS) tenant compte des orphelins. Source : site République et canton de Genève.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.