Lettre inédite de Bénédict Dufour, père du Général G.H. Dufour

23 juillet 1820
Bénédict Dufour
Les Salons du Général Dufour

Le document ci-dessous est une copie d'une lettre manuscrite du 23 juillet 1820, de Bénédict Dufour, père du futur Général Guillaume Henri Dufour. Ce qui est intéressant avec ce document ce sont les circonstances dans lesquelles il nous est apparu. En effet, le 30 juin 2012, Les Salons du Général Dufour organisaient, en collaboration avec les sociétés savantes françaises du Faucigny, de la Salévienne et de la Florimontane, aujourd'hui propriétaire des lieux, une journée découverte au château de Montrottier, possession de la Famille Dufour, pendant 40 ans - de 1799 à 1839 - avec, à la clé, la pose d'une plaque Dufour.

Lors de cette journée, où il était notamment question Des Dufour à Montrottier, l'un des participants, Monsieur Patrick Marchand de 74150 Vaulx, m'a remis une copie émanant des Archives départementales de Haute Savoie, Fonds Sarde (FS), d'une lettre de Bénédict Dufour, datée du 23 juillet 1820, adressée au Seigneur Intendant de la Province du Genevois, dans laquelle il préconisait l'introduction de bélier mérinos.

En effet, le 12 Pluviôse an VII, c'est-à-dire le 31 janvier 1799, Bénédict Dufour, membre du gouvernement genevois et horloger au chômage, confronté à Genève avec un blocus qui avait fait grimpé le prix des denrées alimentaires, se lance avec trois amis, les graveurs Théodore Bonneton et Pierre-Paul Romilly et l'horloger Jean-Daniel Fol, dans l'aventure d'acheter le château et les terres de Montrottier pour les cultiver. Il signe avec eux en date 7 novembre 1805, un contrat de bail à ferme selon les termes duquel il devait payer 1000 francs de loyer à chacun d'entre eux. L'exploitation du domaine comprenait de l'élevage, 30 têtes de gros bétail, des prés et des prairies artificielles, des champs de céréales, des vignes, des bois, une tuilerie, un moulin et bien d'autres choses.

Ce qui est aussi intéressant dans ce document, c'est qu'il est en lien avec une anecdote que le Général Dufour relate fièrement dans ses mémoires selon laquelle, tout jeune (vraisemblablement autour de l'âge de 9 ans) il se serait occupé, tout seul, de ramener un troupeau de brebis mérinos depuis le pays de Gex sans perdre une bête.

Par ailleurs, ce document est aussi intéressant sous le plan économique puisqu'il nous montre un entrepreneur cherchant non seulement à développer son entreprise mais aussi l'économie de sa région. Pour preuve, en deuxième partie, les réponses à une série de questions émanant de la Royale Société d'Agriculture de Turin.

Pour toutes ces raisons, Les Salons du Général Dufour ont décidé de procédé à une transcription de ce document, dont la lecture n'est pas très aisée et, grâce à la complicité de l'historien Salomon Rizzo, nous y avons rajouter des explications de termes aujourd'hui disparus, en compétant le tout avec un tableau des poids de l'époque.

Ce document, qui vous est livré ici en partie, mais que vous pouvez retrouver en intégralité en format pdf, nous semble un bel exemple de l'interactivité recherchée par www.notrehistoire.ch.

Transcription du document

Montrotier le 23 juillet 1820

Bénédict Dufour au Seigneur Intendant de la Province du Genevois

Je ne sache pas qu'il existe maintenant dans la province aucun troupeau de brebis mérinos, de métisses, ni à laine grossière, car on ne doit appeler troupeau que la réunion d'un certain nombre de ces animaux pour lesquels on prend des soins assidus.

Les propriétaires qui ont voulu introduire dans le Duché des races étrangères à laine fine ont été obligés d'y renoncer pour diverses considérations résultant de leurs propres intérêts.

Je pense que le nombre des brebis indigènes seraient assez grand pour fournir une quantité de laine suffisante aux besoins des habitants si ces animaux n'étaient pas pour la plupart d'une espèce extrêmement dégénérée au point que l'un dans l'autre ils ne produisent qu'une demi livre de laine par année, lavée à dos, d'une qualité si commune et si jarreuse qu'elle ne peut prendre aucun teint; elle ne sert qu'à faire un drap grossier ourdi de fil d'étoupe de riste[a]. Ce drap plus pesant que chaud sert à l'habillement des campagnards.

Chaque maison dans ce pays-ci a plus ou moins de moutons, c'est une des causes qui s'oppose à l'introduction des brebis étrangères, parce que cette grande quantité de têtes réunies aux pâturages en petits troupeaux dévorent les meilleurs pâturages communs et l'on ne respecte pas ceux qui sont votre propriété qu'on ne sait comment les préserver et en outre qu'il est très difficile même impossible dans le temps de la monte de ne pas rencontrer ces différents petits troupeaux qui ont toujours avec eux un bon nombre de béliers qui s'introduisent dans vos troupeaux et saillissent vos brebis, en sorte qu'à l'époque du part[b] on est déçu dans ses espérances d'amélioration; ensuite l'intempérie de ce climat augmente ces difficultés.

On peut supposer que la province nourrit dix mille moutons qui fournissent au commerce cinq mille livres de laine lavée au prix moyen de 1ff5**¹ la livre, poids d'Annecy, ce qui fait en total 5'250ff. Si les brebis étaient croisées par des béliers mérinos la même quantité de têtes fourniraient au moins trente mille livres de laine en juin au prix de 2ff la livre, soit la somme totale de 60'000ff, d'où il résulterait un bénéfice au profit des fermiers de 54'750ff et, pour le commerce d'au moins dix mille livres de laine lavée et blanchie, propre à tous les genres de travail, on obtiendrait ce résultat dès les premières générations. Outre cet avantage on peut encore ajouter un bénéfice sur la vente des moutons d'au moins des deux tiers du prix que les bouchers payent les moutons du pays. Le prix moyen peut se calculer à 6ff la tête, ainsi dix mille font 60'000ff et les dix mille métis feraient 100'000ff. Différence en bénéfice 40'000ff, ce qui ferait une augmentation de revenus de près de cent mille livres.

Ces animaux provenant de croisement ne consomment pas davantage que les indigènes qu'on nourrit convenablement et n'exigent pas de très grands soins : c'est pourquoi je suis d'avis qu'il convient à l'intérêt des particuliers de se créer des troupeaux de brebis métisses provenant de celles du pays. On aura l'avantage d'avoir partout sous la main des mères acclimatées, néanmoins il me paraît certain que les brebis du haut Dauphiné conviennent mieux parce qu'elles sont plus corsées, ont les toisons plus fines et plus fournies et que l'on parviendrait plus promptement au but proposé. Mais souvent le mieux est voisin du mal, c'est pourquoi je reviens à mon avis qu'il convient mieux aux paysans de se servir de ses brebis et aux particuliers aisés de les tirer du Dauphiné.

Jamais dans ce pays le paysan n'a fondé ses espérances sur les moutons. La preuve en est que le chef de la maison s'en mêle peu et souvent pas du tout. Ce petit profit ne regarde pour l'ordinaire que les femmes et même souvent que les jeunes gens ; mais en changeant de méthode de l'éducation des ces animaux, en en améliorant la race, les fermiers ne tarderaient pas à s'apercevoir une augmentation de revenus dans la maison, ainsi que je l'ai démontré plus haut; mais ce serait en vain qu'on solliciterait un changement de chose, si à l'avance on n'assure pas à l'agriculteur un moyen sûr de placement de ses laines.

En général, je pense que c'est une très mauvaise spéculation que de tenir un troupeau de moutons lorsqu'on ne peut pas le nourrir sur son bien, parce que les débours, qui sont certains, absorbent une trop grande portion des bénéfices qui sont éventuels et qu'étant dans l'obligation, l'été, d'envoyer son troupeau à la montagne, on est exposé, ne l'ayant plus sous les yeux, à des pertes certaines occasionnées par la négligence du conducteur. D'un autre côté, on perd une portion des bénéfices que procurent les engrais qu'un bon agriculteur ne doit jamais perdre de vue, qui est une première considération sur l'avantage des troupeaux. Je pense donc que, dans une bonne administration domestique, on ne doit tenir qu'autant de bêtes qu'on en peut nourrir : on a vu par expérience les grandes entreprises de ce genre entraîner la ruine de ceux qui les ont inconsidérément conçues, ce qui a jeté un discrédit et une prévention fâcheuse sur ces animaux intéressants, difficile à détruire, au désavantage de la prospérité publique.

Je crois que des petits troupeaux répandus sur toute la surface du Duché seraient plus profitables aux particuliers qui les auraient et plus utiles au commerce et à l'agriculture sous le rapport des engrais. Il convient d'envisager les troupeaux des bêtes à laine sous ce double avantage par les riches engrais qu'ils procurent à la bergerie et ceux qu'ils distribuent sans frais sur les prairies, lorsqu'elles peuvent être pâturées, au moyen des urines qui contiennent un sel alcali des plus productifs.

Pour parvenir à l'amélioration des brebis, il faudra nécessairement que le gouvernement fournisse à chaque province un dépôt de béliers mérinos qui seraient répartis au moment de la monte dans les communes. Il serait fixé une modique rétribution payée par les communes, qui pourraient en profiter. Ces béliers seraient tirés des troupeaux que le gouvernement devra entretenir à cet effet. Ils pourront être vendus aux particuliers qui désireront en acheter, il serait ordonné rigoureusement de faire tailler[c] tous les béliers jusqu'à ce qu'on ait atteint le but de perfection de la race indigène.

Tous les foins conviennent aux moutons, pourvu qu'ils aient cru sur un terrain sec, et peuvent être donnés ainsi que la paille à la bergerie. Cependant la recoupe du foin est préférable; l'on donne aussi les feuilles de frêne, de peuplier et de chêne, en fagots; on joint à cette nourriture sèche autant que possible la nourriture verte telle que pomme de terre, rave-racine jaune, etc. Il convient encore de leur donner du sel à lécher deux ou trois fois par semaine, mais le haut prix de cette denrée de première nécessité fait qu'on en donne moins souvent au grand préjudice de la santé du troupeau. On peut supputer le prix du foin à 3ff le quintal, poids d'Annecy[d]; on trouve des montagnes à acenser[e] pour la belle saison à raison de 2 à 3ff par tête, suivant qu'elles sont plus ou moins propres à être pâturées, mais il serait difficile pour ne pas dire impossible de trouver dans la plaine des pâturages à acenser.

Dans l'hypothèse que le gouvernement veuille seconder les vues énoncées dans votre missive, Seigneur Intendant, il devra tourner ses sollicitudes sur les moyens à employer pour établir dans le Duché des métiers pour mettre en œuvre les laines provenant des troupeaux à créer. Cette importante question n'a besoin d'aucun commentaire. Depuis longtemps les gouvernements tirent de l'étranger le moins qu'ils peuvent et, au contraire, ils font verser chez leurs voisins le plus qu'ils peuvent les productions de leurs sols manufacturées ; la Savoie est susceptible de bien des genres d'industries du nombre desquelles on peut placer des fabriques de drap. Il lui serait facile d'attirer des ouvriers de l'étranger au moyen de quelques avantages qui leur seraient accordés. Je désirerais être à même d'entrer dans de plus grands détails sur les questions proposées dans votre honorée lettre du 30 expiré, qui ne m'est parvenue que bien longtemps après.

J'ai l'honneur d'être avec une haute considération

Seigneur Intendant

Votre très humble et obéissant serviteur

B. Dufour

Annexe : brouillon de réponse à la Royale Société d'Agriculture de Turin, certainement d'après le rapport de B. Dufour

Province du Genevois

Réponses à quelques questions faites par la Royale Société d'Agriculture concernant les bêtes à laine

1° Quel est le nombre des troupeaux de bêtes à laine du pays, des métis, et de celles à laine fine ? Il n'existe aucun troupeau de bêtes à laine dans la province du Genevois. Seulement dans quelques communes, divers particuliers entretiennent un petit nombre en vue d'employer la toison à la fabrication de tirelaine[f] dont ils font leurs vêtements; ils engraissent ensuite ces bêtes à laine et les vendent en été pour la boucherie. Ordinairement ces petits troupeaux viennent de France.

**2° Comment les nourrit-on en hiver et en été, soit à la montagne, soit à la plaine ?**En hiver on les nourrit avec du feuillerin[g] et, en été, on les mène à la pâture ; ils sont de très petite race. Il en périt beaucoup en hiver, soit à défaut de nourriture propre à remplacer le vert, telle que raves, pommes de terre, betteraves, feuilles de choux, soit parce qu'on les a fait pâturer dans des endroits humides.

3° Sont-ils gardés avec soin et considérés comme un avantage considérable ? La garde en est ordinairement confiée à de jeunes personnes qui n'y mettent pas tout l'intérêt nécessaire; les avantages qu'on en retire sont indiqués dans la réponse à la 1ère question. Il serait assez avantageux d'augmenter le nombre de bêtes à laine dans les communes où il y a des pâturages, mais il faut en améliorer l'espèce et réduire le nombre des bêtes à corne, afin de pouvoir employer à leur nourriture du foin et du feuillerin. Outre le produit de la laine et des élèves[h], on doit prendre en grande considération la qualité de l'engrais.

4° Quel est le prix moyen du foin naturel et celui du foin artificiel ? Le prix du foin varie suivant les saisons. Souvent il ne s'élève qu'à 2ff25 le %, poids de marc[i], quelque fois il s'élève à 5 ff et même 5 ff 50. Le foin artificiel, lorsqu'on peut le retirer dans un temps propice, est à peu près du même prix.

5°Quel est le prix moyen des pâturages, prenant pour base le nombre des bêtes à laine, dans le temps où elles en peuvent profiter soit à la montagne soit à la plaine ? J'estime que le prix moyen des pâturages que couvrirait un troupeau de 400 bêtes pourrait s'élever à 1 ff 25 par tête pour 5 mois, soit à la montagne, soit à la plaine.

6° Par quels moyens le gouvernement pourrait-il pourvoir à la propagation et conservation des troupeaux ? Si on ne peut pas tenir vos troupeaux nombreux dans cette province, le gouvernement pourrait améliorer la race en faisant fournir à chaque commune où il en existe un bélier de laine superfine pour 25 brebis, avec ordre de faire hongrer[j] tous les agneaux mâles avant l'âge de 3 mois sous peine de confiscation et même d'amende jusqu'à ce que l'espèce actuelle fût entièrement changée, c'est-à-dire ne donnant que de laine fine, ce qui arrive à la 3e génération.

Comme les propriétés sont très divisées dans cette province, l'on pourrait autoriser et même déterminer les communes, qui ont des pâturages en propriété abandonnées au vain parcours[k], à en acenser une certaine étendue pour y faire parquer un troupeau de belle race; cette entreprise serait facilement faite par des capitalistes qui ne pourraient trouver le remboursement de leur avance et un bénéfice que dans un [prêt]d'une durée un peu plus longue. Ce moyen présenterait un revenu et la facilité d'élever une manufacture de drap qui pourrait être alimentée du produit de ces bestiaux. Quelques propriétaires aisés ont déjà témoigné qu'ils s'empresseraient de prendre une ou plusieurs actions².

7° Combien y a-t-il de manufactures en laine dans la province ? Combien et de quelle nature pourrait-on y en introduire et quels autres moyens pourrait-on adopter pour employer utilement cette précieuse production tant au profit des propriétaires des troupeaux qu'à celui de l'Etat ? Il n'existe dans cette province aucune manufacture en laine; le chef-lieu présente néanmoins de grandes facilités sous le rapport des eaux. Ces manufactures ne peuvent être établies que par des personnes qui auraient les moyens d'acheter des laines des pays voisins; il en existe peu dans la province. Un pareil établissement engagerait sans doute les propriétaires et les fermiers à augmenter le nombre des bêtes à laine et à prendre les précautions nécessaires pour en changer l'espèce, parce qu'ils trouveraient à vendre le produit de la toison. Dans quelques années, le propriétaire de cette manufacture trouverait dans le pays même une bonne partie des laines dont il aurait besoin.

Notes

¹ texte sur la monnaie

² Le dernier paragraphe du point 6 a été rajouté après coup à la fin du document, après le point 7, avec un renvoi. Il est difficile à déchiffrer, car deux versions se chevauchent.

En voici la 1ère version : « Comme les propriétés sont très divisées dans cette province, l'on pourrait encore obliger les communes, qui ont des pâturages en propriétés abandonnées au vain parcours, à les acenser pour y faire parquer un troupeau de belle race, dont l'achat serait fait par divers actionnaires qui trouveraient sans doute un avantage, puisqu'ils auraient les moyens de tirer parti des laines. Quelques propriétaires aisés ont déjà témoigné qu'ils s'empresseraient de prendre une ou plusieurs actions. »

Par ailleurs, l'orthographe et la ponctuation ont été modernisées

Vocabulaire inusité

[a] riste : écrit "ritte" dans le texte (variante usuelle en Savoie-Suisse romande, sorte de fil de chanvre [b] part : accouchement [c] tailler : couper, stériliser [d] poids d'Annecy (voir tableau en Annexe I) [e] acenser : donner à cens, à la redevance d'une rente [f] tirelaine : étoffe de laine grise ; drap tissé très grossièrement [g] feuillerin : branchages coupés dans les haies pour servir de litière et de fourrage[h] élève : animal né et soigné chez un éleveur [i] poids de marc : système de masse sous l'ancien régime; 1 marc valait 250gr, voir tableau en Annexe I [j] hongrer : stériliser, castrer [k] vain parcours : ce terme fait appel à deux définitions : celle du parcours : droit de passer sur une terre dont les propriétaires peuvent s'affranchir par la clôture, et celle de vaine pâture qui est un droit aux produits d'un sol inculte ou dépouillé de ses récoltes, par opposition à la vive ou grasse pâture qui est un droit de faire consommer sur pied, par des animaux, les produits qui pourraient être récoltés, consommés ou vendus par le propriétaire

Annexe I

Voir Tableau de poids tiré de

Métrologie universelle, ancienne et moderne, ou rapport des poids et mesures des Empires, Royaumes, Duchés et Principautés des quatre parties du mondes, présenté en tableaux par ordre alphabétiques de pays ou ville, et leur position géographique avec les anciens et nouveaux poids et mesures du Royaume de France, et l'inverse, avec la méthode pour opérer toutes les conversions par des nombres fixes, etc., etc., etc. ; Par J.F.G. Palaiseau, Ancien comptable, professant les changes étrangers et arbitrages de banques, auteur des rapports des poids et mesures de différents pays, Prix : 15 francs, et 18 francs, franc de port A Bordeaux, chez Lavigne Jeune, Imprimerie du roi, de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Angoulême, et de la Préfecture, rue Porte-Dueaux, no 7 Octobre 1816

Remerciements

Un immense merci à Patrick Marchand, de Vaulx (F), qui a tiré ce texte très intéressant tiré des Archives départementales de Haute Savoie, Fonds Sarde (F.S.) et nous l'a offert lors de la journée consacrée à « Les Dufour à Montrottier », organisée par les Salons du Général Dufour au château de Montrottier, en collaboration avec le Président Bernard Demotz et son équipe de l'Académie Florimontane (propriétaire des lieux, qui nous a aimablement reçu sur ses terres), Dominique Maye Président de l'Académie du Faucigny et Claude Mégevand, Président de l'Académie La Salévienne.

Un tout grand merci aussi à Salomon Rizzo, historien et conseiller scientifique de Patrimoenia, pour la correction de ce texte et ses précieuses notes complémentaires.

Un grand merci, enfin, à Nora Soghomonian, pour ses recherches complémentaires.

Marc R. Studer, Président, Les Salons du Général Dufour

Genève, le 3 août 2012

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27 septembre 2012
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