Il n'y avait pas de problème pour d'éventuelles coupures d'électricité dans le temps...

Moulin à café et café provenant du carnotzé de mes parents. Cafetière de la cabane du Grand-Mountet (Constantia).

Les moulins à manivelle d’autrefois. Les moulins à café sont d’abord manuels, en bois ou en fonte. Sur le haut de l’appareil se trouvent des lames et une manivelle qu’on tourne horizontalement. En bas, un tiroir récupère la poudre de café. Ils se généralisent dans les auberges et restaurants, puis dans les familles, à partir du XIXe siècle. Dans les cafés, où la quantité de grains à moudre quotidiennement est importante, les appareils sont plus grands ; ils sont fixés au mur avec une manivelle résistante à l’avant, qui tourne verticalement, comme les manivelles des premières voitures automobiles. Recouverts de faïence, de porcelaine décorée ou de bois, ils sont alors souvent fabriqués par Peugeot.

Allez les enfants ! Dans les familles d’autrefois, broyer les grains de café était une tâche qu’on confiait en général aux enfants. Assis sur un tabouret, la cafetière coincée entre les jambes, il fallait tourner la manivelle bien fort et bien longtemps… et ça pinçait la peau des cuisses quand on était en culotte courte ! On versait ensuite de l’eau chaude sur le café moulu, placé dans une sorte de chaussette en tissu (d’où l’expression « jus de chaussette » donnée au mauvais café).

Café Mercure