Mais qui était donc le professeur Robert Luthi ?

1923
Yannik Plomb

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Le professeur Robert Luthi lors d’une sortie de la société mycologique de Genève

Mais qui était donc le professeur Robert Luthi ?

Un pionnier

Le professeur Robert Luthi, un grand ami de la famille était une figure marquante dans le domaine de la radioélectricité enseignant à l'école secondaire, professeur à l'école supérieure technique, docteur et privat-docent de l'Université de Genève. Expert en physique, technicien de premier ordre en T. S. F. (télégraphie sans fil) lors de la seconde guerre mondiale, mycologue de renom et entomologiste, botaniste, aquarelliste doué, il fut en avance sur son temps. Le professeur Luthi fut aussi alpiniste, spéléologue, pionnier du vol à voile en Suisse.

Né au début du XXe siècle, il a consacré sa vie à l'enseignement et à la recherche dans ce domaine. Voici un aperçu de sa vie et de ses contributions :

Carrière et Contributions

Pionnier de la Radio en Suisse : Robert Luthi est reconnu comme l'un des premiers amateurs de radio en Suisse. Dès ses années de collège, il fabriquait des postes de radio, écoutait des stations internationales et effectuait des transmissions clandestines.

Première Liaison Radio en Suisse (1923) : En 1923, alors stagiaire dans l'enseignement primaire, il a réalisé la première liaison bilatérale sur ondes courtes entre Genève et Valenciennes, en France, utilisant une longueur d'onde d'environ 200 mètres. À cette époque, la Suisse n'autorisait pas l'utilisation de telles fréquences pour les amateurs.

POUR LA PREMIÈRE FOIS, LE 14 JANVIER 1923

Il y a eu hier mercredi trente ans que pour la première fois un amateur sans-filiste suisse — en l'occurrence un Genevois, M. Robert Luthi, alors stagiaire de deuxième année dans l'enseignement primaire, aujourd'hui docteur ès sciences et professeur de radio au Technicum, — réalisait, au moyen de son appareil, une liaison bilatérale sur ondes courtes, la longueur d'ondes étant d'environ 200 m. Le contact avait été obtenu avec Valenciennes, distant de Genève d'à peu près 800 km. A cette époque, il était impossible d'obtenir en Suisse une licence pour de telles ultracourtes, ce qui était, en revanche, d'usage dans d'autres pays, où ces longueurs d'ondes avaient été attribuées aux amateurs par les services publics, qui croyaient qu'elles étaient inutilisables. — Comment avez-vous établi ce contact, demandons-nous à M. Robert Luthi, qui bien avant 1923 déjà, alors qu'il était encore sur les bancs du Collège, taquinait la radio naissante et avait construit un poste de T.S.F. qui faisait l'admiration de ses camarades.

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Poste TSF à 2 lampes 1923

— J'avais réalisé un montage classique, groupant deux lampes, un transformateur, une antenne. Le signal est parti. Et voilà. M. Robert Luthi ne cache pas que cette transmission était alors clandestine. Il y a 30 ans, la sacro-sainte Administration fédérale ne comprenait pas la valeur ni la portée des recherches passionnantes auxquelles se livraient quelques amateurs seulement. On disait : « La Suisse n'a pas de marine, la radio ne nous intéresse pas ». Conséquence, les appareils furent saisis et des amendes infligées aux sans-filistes d'alors. C'était l'âge héroïque. Chez nos voisins, il en allait tout autrement : la transmission France-Amérique était réalisée. C'est d'ailleurs aux Etats-Unis que l'on a découvert la propagation remarquable des ondes courtes

— De ce jour, ajoute notre interlocuteur, on a su qu'un mouvement existait, que des amateurs prenaient leur place dans cette recherche internationale. Deux ans plus tard, la Société suisse des amateurs d'ondes courtes (U.S.K.A.) était fondée ; elle compte aujourd'hui plusieurs centaines de membres. Sa fondation ne fut possible qu'une fois les autorisations obtenues des P.T.T. Chaque dimanche matin, un contact en multiplex est établi en téléphonie sans fil entre les amateurs régionaux. Le président du groupement genevois est M. Henri Besson, fonctionnaire aux P.T.T.

— Quelle- est l'activité du groupe ? — Nos membres mettent leurs appareils à disposition des équipes de secours en cas d'avalanches, par exemple. Il y a quelques années, ils ont coopéré aux recherches de l'aviateur Martin, tombé sur les flancs du Crêt d’Eau.

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On a également fait appel à eux, il y a deux ans, lors du Grand Prix automobile de Genève : quatre stations avaient été installées le long de la piste et des renseignements transmis pendant toute la durée de la compétition. On voit aussi un sans-filiste à l'annuel Bol d'Or. Ils participent aux « descentes » des spéléologues. Enfin, le groupe fournit des soldats à l'année. Ajoutons que le relai de téléphone multiplex par rayons hertziens installé par les P.T.T. au sommet du Chasseral, dans la liaison Genève-Zurich, a été utilisé en 1935 déjà par M. Robert Luthi, pour la transmission ultra-courte avec Genève, la longueur d'ondes est restée la même. Là encore, notre concitoyen a fait œuvre de pionnier.

Ses amis du groupe genevois l'ont fêté l'autre soir at home. Ils lui ont fait présent d'une belle coupe en étain, dédicacée. Ce soir, M. Robert Luthi sera « sur l'air » — comme il dit — pour converser avec les anciens (au nombre desquels M. Marcel Roesgen, directeur du Service de l'Electricité, M. Gérald Bois, radiotélégraphiste à Cointrin, etc. Ses appareils sous tension, notre professeur de radio sera prêt à prendre contact avec les vieux amis. Nous savons qu'ils sont le nombre et la qualité. Et pour tout ce qu'il fait depuis trente-cinq ans pour la radio, nous tenons à remercier M. Robert Luthi.

JDG 15.01.1953

Expédition radiotélégraphique au Glacier du Trient

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Éducation et Enseignement

Robert Luthi a commencé à enseigner dans le primaire en 1922, avant de devenir maître de physique à l'École supérieure, à l'École de commerce et au Technicum dès 1940. Il a terminé sa carrière avec quarante ans d'enseignement à son actif. Ses élèves le décrivent comme un maître compétent, juste et passionné par la science.

Deux maîtres de notre école arrivent aujourd'hui au terme de leur carrière : M. Robert Luthi, maître de physique, et M. Pierre Carraz, maître de latin. M. Luthi est entré dans l'enseignement primaire en 1922 ; dès 1940, il est appelé à enseigner la physique à l'Ecole supérieure, à l'Ecole de commerce et au Technicum. Il termine aujourd'hui sa 40e année d'enseignement. Pionnier de la première heure de la radio, versé dans toutes les sciences de la nature, il est notamment un excellent botaniste. Ses élèves garderont de son enseignement le souvenir d'un maître précis et exigeant, juste et souriant, compétent, modeste, qui savait déceler et éveiller en elles les aptitudes scientifiques. M. Luthi mérite aussi notre reconnaissance pour avoir dirigé depuis leur création, les séjours d’En plein air à Champex, séjours pris sur son temps de vacances. JDG 29.06.1962

Innovation en Communication de Secours

Les phénomènes électriques du cœur Le Dr Pierre Duchosal, de Genève, qui, avec la collaboration du physicien Robert Luthi, avait inventé un appareil enregistrant les bruits du cœur, vient d’établir un système de multiplication électrique des courants d'action électrique produits par le cœur. Les inventeurs ont obtenu en outre l'enregistrement photographique qui permettra l'analyse des phénomènes électriques du cœur.

La sentinelle, 4 mars 1930

Lors d'épreuves de ski organisées en 1936, Luthi et son assistant ont établi une liaison radio entre le départ et l'arrivée des participants pour des raisons de sécurité. C'était la première fois en Suisse qu'une telle technologie était utilisée pour un événement sportif.

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Prêts au départ photographe inconnu 1936

Les ondes ultra-courtes et le ski Lors des épreuves organisées les 1ers et 2 février, à Saint-Cergue. par les ski-clubs de Genève et de Saint-Cergue. on a établi, pour la première fois en Suisse, une liaison par radio entre le départ et l'arrivée des participants, en prévision des accidents que ce genre de sport entraîne fréquemment. La section des amateurs des Amis de Radio Genève s'était adressée à cet effet à M. Robert Luthi, dont les recherches poursuivies à l'Institut de physique de l'Université, ont contribué pour une bonne part à la technique des ondes courtes. Munis de deux stations portatives, M. Luthi et son assistant, M. Raviglione ont maintenu pendant toute la durée de la course une liaison parfaite qui a contrôlé toutes les péripéties des épreuves beaucoup plus pratiquement que par ligne téléphonique, d'un usage onéreux et embarrassant. La longueur d'onde choisie était de 1.20 m., ce qui réduisait l'antenne surmontant l'oscillateur à 50 centimètres environ, avantage de simplicité. Le succès de cette expérience est d'autant plus remarquable que durant la course ce fut une pluie diluvienne inondant appareils et opérateurs sans nuire cependant à la transmission des ondes qui, elles, traversent toutes les intempéries. JD 07.02.1936

Les ondes ultra-courtes au service du sport

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Publications et Enseignement Supérieur

Auteur de "Radioélectricité élémentaire", un livre couvrant l'histoire et les principes de la radioélectricité, le professeur Luthi a formé de nombreux étudiants et techniciens. Il a également obtenu son doctorat avec une thèse sur l'absorption des ondes courtes dans les liquides.

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« Radioélectricité élémentaire » Un livre — Un Homme

Je pense que l'ouvrage que vient de publier mon collègue, Robert Luthi, « Radioélectricité élémentaire ». pourrait encore s'appeler « Un demi-siècle de radioélectricité » si ce titre ne risquait pas d'effaroucher la modestie de son auteur. Le lecteur trouvera en effet, dans ce livre remarquable, en une fresque grandiose, la naissance et le développement technique d'une des plus grandes inventions des temps modernes. II y a cinquante ans que Guglielmo Marconi, par un choix heureux d'appareils électriques appropriés, édifiait un dispositif permettant de transmettre des messages télégraphiques de l'autre côté de la Manche. Trois ans plus tard, en 1902, les ondes de Herz obéissaient si fidèlement au savant italien qu'il pouvait les lancer à travers l'Atlantique et parvenir ainsi à se faire entendre jusqu'à Terre-Neuve. Aujourd'hui, nous sommes bien loin de ces essais héroïques. La radio a fait, grâce aux travaux et aux recherches de miniers de savants, d'ingénieurs et même dé simple amateurs de tel progrès — que l'on songe aux radars ! — qu'il n'est plus possible d'en rester au stade de la « bricole ». Une étude scientifique est indispensable et le livre de Robert Luthi — un vrai traité théorique et pratique — permettra aux jeunes étudiants et techniciens de cette branche, d'en acquérir les connaissances nécessaires. !!s apprendront pour cela, dans les premiers chapitres de l'ouvrage, l'essentiel des phénomènes physiques et des lois qui se rapportent aux mouvements vibratoires, aux ondes acoustiques et hertziennes, ainsi que les propriétés surprenantes des courants alternatifs: Puis, dans le chapitre suivant, l'étudiant, admirablement guidé, pourra acquérir des connaissances approfondies sur les propriétés physiques et mathématiques du circuit oscillant, circuit si fondamental qu'il est véritablement le cœur entretenant la vie des ondes dans tous les postes radioélectriques. Plus avant, l'auteur s'attarde longuement à la théorie mathématique, au fonctionnement et aux applications des mystérieux tubes électroniques inventés en 1908 par Lee dé Forest et qui sont l'organe essentiel des circuits oscillants modernes servant tout aussi bien à l'émission qu'à la réception radioélectrique. Une dernière partie, consacrée à l'importante question des mesures en hautes fréquences, si utiles aux praticiens, termine cette « somme » qui est, il faut le dire, admirablement éditée et illustrée par le bon imprimeur Gérard de Buren. L'ouvrage comprend en effet près de 300 figures, graphiques et schémas, qui ajoutent encore à la clarté du texte, en rendent la lecture plus aisée et même rapide à qui cherche hâtivement un renseignement Utile. Si le livre que je viens de présenter a tant de valeur, c'est que son auteur, le professeur Robert Luthi, n'a pas une formation purement livresque." Tout ce qu'il énonce, il l'a vécu et pensé avec les mains. Il m'a souvent dit : « J'ai la radio au bout des doigts !» Ici à Genève, R. Luthi est certainement — avec son fidèle collègue et ami, Marcel Roesgen, ingénieur, sous-directeur du Service de l'Electricité — le. plus ancien praticien dans le domaine de la T.S.F. A l'âge de 15 ans, il accomplit ses premiers exploits : émissions et réceptions à courte distance avec l'archaïque bobine ; de Rhumkorff et le capricieux : détecteur électrolytique ! A la fin 1919, il entend la Tour Eiffel. L'année suivante, ce sont plusieurs centaines de stations européennes et africaines que le jeune collégien écoute avec passion et, en 1920, à Noël, il peut présenter sa dernière œuvre : un récepteur à trois lampes.

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Récepteur à 3 lampes, photographe inconnu ,1920

En 1922, Robert Luthi est un des premiers en Europe à construire un superhétérodyne à douze lampes ! (Récepteur radioélectrique dans lequel les signaux reçus de l'antenne sont combinés dans un changeur de fréquence à une oscillation sinusoïdale fournie par une hétérodyne réglable, de manière à transposer les composantes du signal dans une bande de fréquence fixe) et c'est lui, qui, sur le continent, reçoit pendant les essais transatlantiques de l'ARRL (American Radio Relay League), le plus grand nombre de postes américains : 123 stations d'amateurs sur ondes courtes ! En 1936, il obtient sa première concession officielle de réception. Mais le collégien ne se borne pas à la réception, il veut faire de l'émission. Là encore, il est, déjà en 1919, parmi les premiers amateurs à faire du trafic local... clandestin ! Six ans plus tard, il est toujours le premier à établir une liaison hertzienne avec les principaux pays d'Europe et même avec les Etats-Unis. Cependant, à côté de ces prouesses manuelles et pendant les heures peu nombreuses que lui laisse son enseignement à l'école primaire, Robert Luthi étudie les sciences à notre Alma mater. Il obtient sa licence et peu après son doctorat ès sciences physiques avec une thèse très intéressante sur l'absorption des ondes courtes dans les liquides.

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Nommé professeur au Technicum de Genève, il a monté un laboratoire moderne de radioélectricité où il transmet son savoir et son expérience aux jeunes qui l'aiment et l'apprécient. Son beau livre forme la base de son enseignement au Technicum et à l'Université de Genève JDG 14.10.1946

Le radiogoniomètre

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Photo Helios Amrein Graf, Genève, 1946

Contribution à l'Éducation

En plus de son enseignement régulier, il a dirigé les séjours "En plein air" à Champex, offrant aux étudiants des expériences pratiques en nature.

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Champex En Plein Air ; Edition Jubin Vétroz

Distinctions et Reconnaissance

Fondation de la Société Suisse des Amateurs d'Ondes Courtes (U.S.K.A.) : Deux ans après sa première liaison radio, Luthi a contribué à la fondation de l'U.S.K.A., qui compte aujourd'hui plusieurs centaines de membres.

Reconnaissance Internationale

Robert Luthi a été célébré pour ses contributions à la radioélectricité, notamment en tant que pionnier de l'utilisation des ondes courtes pour des communications internationales.

Vie Personnelle

Mycologue de renom, il est l'auteur de la découverte de nouvelles espèces de champignons et fut membre d'honneur de la société mycologique de Genève, société à laquelle il adhéra en 1922

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Le professeur Robert Luthi et la pharmacienne Hadylle Steffen à la Dunanche ma sœur et moi, mars 1965, Photo Georges Plomb

Entomologiste

Au Muséum d'Histoire naturelle

Cinquantenaire de la Société entomologique de Genève Manifestation discrète, mais non dénuée de charme, celle qui, hier en fin d'après-midi, au rez-de-chaussée du Muséum d'Histoire naturelle, marquait le cinquantenaire de la Société entomologique de Genève. Cette commémoration, outre qu'elle nous a valu d'aimables propos de M. le conseiller administratif Noul, délégué aux beaux-arts et aux musées, et une allocution de M. Marcel Rehfous, président, permet de mesurer une nouvelle fois, combien la place est réduite dans le bâtiment des Bastions. Simplement pour mettre sous les yeux les cadres des entomologues, il a fallu déplacer un certain nombre de vitrines de la salle de minéralogie et utiliser le hall d'entrée. A dire le vrai, Genève ne possède pas un musée digne de son passé scientifique, pas plus que de son présent. M. Emile Dottrens, directeur du Muséum et ses collaborateurs directs, présents au vernissage d'hier, ne me contrediront pas.

Des fondateurs, un seul vit encore en Angleterre : Blachier, John Jullien, Arnold Pictet, Jacques Reverdin, Henri Romieux ne sont plus. Mais aujourd'hui, rien qu'à Genève, trente-cinq personnes sont membres de la société. C'est à ces savants, professionnels ou amateurs, que l'on doit la présentation de magnifiques collections. Si au début, la société s'est occupée exclusivement des lépidoptères, par la suite, elle a étendu son activité à toutes les branches de l'entomologie. Ce nous fut un plaisir hier, d'admirer les cadres du professeur Charles Julliard — collection unique en Europe, — ceux de son frère M. Robert Julliard, du professeur Robert Luthi, de MM. Poluzzi, Simonet, Gysin, Pierre Martin, et bien entendu de M. Rehfous. Faut-il dire qu'au cours de ces cinq dernières décennies, le Muséum a reçu de magnifiques dons et legs, ceux de Blachier, de la famille de Jacques Reverdin, du Dr Georges Audeoud, d'Arnold Pictet, de Jean Romieux comme aussi de membres de la société encore en activité. C'est dire la richesse, l'intérêt et la valeur des collections genevoises. Un porto réunit ensuite le représentant des autorités, la direction du musée et les entomologues dans la bibliothèque même de la société

Journal de Genève 18 mai 1953

C'est également lui qui me guida et me prodigua de précieux conseils lors de mes premiers pas de ma collection de lépidoptères dans la région genevoise et également Carlo Poluzzi qui fera l'objet d'un autre réçit.

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Quelques beaux spécimens de ma collection que nous trouvions encore dans les années 1960 à Genève dans un ancien meuble du musée d’histoire naturelle des Bastions

Photo Yannik Plomb

Botaniste, aquarelliste

En dehors de la radio, Luthi était un amateur passionné d'alpinisme, spéléologie, et pionnier du vol à voile en Suisse.

Le professeur Robert Luthi est resté une figure respectée et aimée dans le domaine de la radio et de l'éducation jusqu'à la fin de sa carrière, laissant derrière lui un héritage durable dans le domaine de la radioélectricité et de l'enseignement scientifique en Suisse. Il nous quittera le 29 mai 1989 dans sa 87 -ème année

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Le professeur Robert Luthi Begnins 1976

Sources : Archives personnelles

Scriptorium BCU, 24 heures, la Côte, Echo du Petit Lac, Journal de Genève, la Sentinelle, Pionnair, le Radio

Première lémanique à Begnins

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