A Montmartre_655
A Montmartre_655
Nous passons les quatre jours du congé de Pâques à Paris (voir photo 654).
Nous voici rue Norvins, une des rues qui aboutissent sur la Place du Tertre, bien connue des touristes et des peintres.
Sur la gauche, la plaque de la rue. Au-dessus, un panneau qui semble avoir été offert par les pneus Dunlop annonce "la commune libre du vieux Montmartre".
Tout à gauche, sur le trottoir, Ninon, Claire, Claude, Marinette, Renée.
Ce qui frappe sur cette photo c'est l'état pitoyable de la rue. Un air de pauvreté. On sent que les traces de la guerre de 1939-1945 ne sont pas encore effacées. Je me souviens d'avoir visité Lyon dans les années 1950, on y voyait de jeunes enfants mendier !
Voir le site de l'office du tourisme de Montmartre.
Vous y lirez ceci :
Le premier acte de la Commune Libre de Montmartre, fondée en 1920 par Jules Depaquit, fut de décréter la Séparation de Montmartre et de l'Etat !
Malgré son rattachement à Paris en 1860, Montmartre a toujours revendiqué son indépendance.
En 1920, la Commune Libre de Montmartre, située Place du Tertre (où est aujourd'hui situé le Syndicat d'Initiative de Montmartre) organisa ses premières élections. On pouvait voter entre autres pour la liste Cubiste de Picasso et Max Jacob ou bien encore pour des Dadaïstes tels Tzara, Breton et Picabia.
Finalement, c'est la liste des Antigratteciellistes de Poulbot, du Père Frédé et de Valadon qui remporta les élections le 11 avril 1920, instituant le 1er Maire de la Commune Libre : Jules Depaquit. Celui-ci fut aussi le fondateur de la Soupe Populaire et de la Foire aux Croutes.
En 1934, le nouveau Maire, Pierre Labric, instaura la Fête des Vendanges, créa en 1952 le Syndicat d'Initiative du Vieux Montmartre et en 1953, intronisa le regretté Anatole, Garde Champêtre de la Commune Libre.
Aujourd'hui, la Commune libre du Vieux Montmartre siège rue du Mont Cenis avec son maire, le Poète-Ecrivain public Jack-André Yatt. Elle propose aux amoureux de Montmartre une carte de citoyen de la Commune libre et organise des événements liés à l'histoire du quartier.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.