Toit à anseilles aux Parses Champéry

Toit à anseilles aux Parses Champéry

1932
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne

Photographie de Pierre Auguste Chappuis pendant des vacances d'été en famille à Champéry. En empruntant, depuis Champéry, le chemin des Creuses menant au col du Cou, on passe devant le chalet de Marius Trombert (1887-1966), au lieu-dit Aux Parses avec son beau toit à anseilles (asseilles, ancelles, anselles, bardeaux), planchettes en épicéa plus grandes et plus épaisses que le tavillon. Les clous étant chers à l'époque, on maintenait la couverture en plaçant des perches lestées par des pierres (toit chargé) nécessitant une charpente robuste une pente faible. Les perches sont maintenues par des crochets de bois (ici de métal) glissés sous les anseilles; la cheminée à couvercle est en général mieux isolée par des tavillons plus souples mais ici elle est protégée par des anseilles.

Le chapeau du photographe est posé sur la clôture en bois à croisillons (Schratthag ou Schreithag, pieux obliques). Sur le toit le dernier fils, Jean Claude (1924) et à côté , mon père, le très souriant Pierre Yves Abram (1914). Un moment heureux... ,

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  • Renata Roveretto

    Cher monsieur Philippe Chappuis, Encore une très belle prise de vue dans l'ensemble avec texte très intéressant.

  • Albin Salamin

    Jeunes, nous aimions beaucoup monter sur les toits mais les adultes ne nous permettez pas car on pouvait "abîmer" les "Tavillons"

    • Renata Roveretto

      Cher monsieur Albin Salamin, c'est souvent la différence entre le touriste et l'habitant...une fois bien instruit c'est fini voilà.

  • Philippe Chappuis

    oui, c'est le petiot, Jean Claude qui s'aventure, mon père ne semble pas tenté et reste apparemment très docte...

  • Philippe Chappuis

    Bonjour Albin, dans mes réflexions, après avoir lu votre message, j'ai associé votre réaction avec 2 autres commentaires dont je me souviens, celui concernant St Luc et ses merveilleuses galeries à céréales et l'autre concernant les chèvres et votre père; pour moi c'est une petite lucarne qui permet d'accéder à quelques bribes précieuses de votre enfance et c'est un des aspect fructueux de Notrehistoire. En outre, pour moi, il n'y a rien de plus précieux que les souvenirs d'enfance, véritable viatique nous permettant de nous nourrir de belles et fortes images ( quand on a la chance d'en avoir...) quand le présent en fait défaut. Cordialement !