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Les originaux sans filigrane

14 février 2011
Claude Zurcher
notreHistoire

Nous sommes quelques fois amené - rarement il est vrai - à refuser des documents photographiques publiés par des particuliers qui sont estampillés d'un filigrane, c'est-à-dire qui portent soit la signature de leur auteur, soit son email ou un copyright en surimpression de l'image elle-même.

Cette interdiction des filigranes a pour but d'assurer la mise en valeur des documents originaux. Au fil des mois, et grâce à l'activité de ses membres, notrehistoire.ch n'est pas seulement un lieu de présentation d'archives et de photographies récentes. C'est aussi une base de données sur l'histoire de la Suisse romande qui se constitue avec des documents de sources éparses. Assurer la qualité graphique de la plate-forme et la cohérence de notre projet éditorial est fondamental pour entretenir l'intérêt des membres à utiliser notre outil d'édition. Or, incontestablement ces filigranes nuisent à l'appréciation des documents.

Nous les avons cependant accepté sur certains documents publiés par des institutions. Celles-ci sont en effet dépositaires de fonds qu'elles peuvent être amené à exploiter commercialement, notamment pour l'illustration de livres. En protégeant de la sorte leurs documents, les institutions répondent à leur mandat et évitent un emploi abusif de leurs collections. Pour les particuliers, en revanche, notre charte d'utilisation interdit l'exploitation commerciale directe de leurs fonds présentés sur la plate-forme.

Tout droit réservé

Rappelons que les documents publiés ici sont soumis au droit d'auteur. C'est-à-dire que seuls les auteurs ou leurs ayants droit peuvent les publier. Une mention Tous droits réservés s'ajoute automatiquement à chacun des documents. Vous pouvez en outre inscrire un copyright dans la partie descriptive si vous pensez que deux avertissements valent mieux qu'un.

Pour éviter l'emploi par des tiers de vos documents sans qu'ils en fassent la demande préalable, nous vous conseillons de les numériser en basse résolution (72 dpi). Cela n'empêche par le piratage, c'est vrai, mais réduit les risques d'une impression de qualité sur le papier.

Nous avons pu constater que le respect des sources n'est pas tout à fait absent sur Internet. Plusieurs demandes nous ont été faites pour entrer en relation avec des membres dont le contenu intéressait des tiers. Preuve que l'on peut publier en bonne intelligence. Plus le travail d'édition est soigné et plus le respect de la source semble s'imposer.

Claude Zurcher
Responsable éditorial

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  • L'Inédit

    On se s'irritera en effet jamais assez de cet "estampage" qui dénature les images dans un but mercantile. Mais je ne m'irrite pas moins de cette impunité que vous entendez accorder aux institutions - même publiques, si je comprends bien - sous prétexte de ne pas nuire à leur commerce. Les institutions publiques paient leurs collections - quand elles les paient - avec l'argent public, et les conservent avec les mêmes moyens. Qu'elles en fassent de l'argent si c'est conforme à l'idée qu'elles se font du service public, soit, pour autant qu'elles détiennent les droits d'exploitation ce qui, dans bien des cas, reste à prouver. Mais est-ce que NotreHistoire a été créé pour servir de publicité gratuite à ce genre d'activité lucrative ?

  • Michel Savioz

    Il me semblait bien qu’on en avait parlé depuis longtemps de ce problème!

  • Michel Savioz

    ...10 ans plus tard le problème reste entier! ?

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14 février 2011
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