Ouvriers paysans
Ouvriers paysans
Voici l'analyse que Charly Arbellay donne de cette photo : "S’il y a tant d’ouvriers sur cette photo, c’est qu’il y a une raison. Dans les années 20, la fonderie d’Ardon décide de construire une maison d’habitation pour les ouvriers. Elle se situe en bordure de la route cantonale visible à gauche et aux trois-quarts de la photo. Cette maison s’intitule « La Locative » Elle se trouve à une centaine de mètres de l’usine d’alors.
Aujourd’hui (en 2021) la Locative existe toujours et porte l’adresse « rue du Simplon 3a ». Actuellement, (toujours en 2021), la fonderie d’Ardon s’intitule FASA SA et s’est installée dans la ZI du Botza.
Voici une photo de ces ouvriers-paysans, prise en 1927. Elle est constituée des patronymes ardonins fort connus comme Delaloye, Gaillard, Broccard, Frossard Neuwerth, Valette, Roh, Sauthier, ..."
Une petite précision quant à la date de la photo du chantier qui est indiquée comme étant 1922.
On voit en petit au fond de cette photo, sur la hauteur et le long de la pente, l'imposante église d'Erde avec son clocher.
Il se trouve que cette église a été construite en 1928...
Bien vu. Merci. Je rectifie.
La date de la construction de cet immeuble figure dans le livre édité en 2006 par la commune d’Ardon intitulé « Regards croisés sur Ardon », page 105. Il se peut que la date soit donc erronée ! L’observation est intéressante même si l’on sait que le clocher de l’église d’Erde a été construit en premier en 1927. On dira donc pour mettre tout le monde d’accord que cette photo a été prise dans les années 20. Merci à Pierre Baudillon pour sa fine connaissance du paysage valaisan. La photo du personnel de la Fonderie date de 1927. Elle a été prêtée par Yvon Rebord pour la publication du livre.
Pour la petite histoire, le clocher de l'église d'Erde aurait dû être plus haut qu'il ne l'est. On a décidé de s'arrêter de l'élever suite au décès d'un ouvrier lors de sa construction.
Cher monsieur Pierre Baudillon, triste témoignage mais important en l'honneur du défunt grâce auquel l'Homme a dû se convaincre une fois de plus, qu'il n'est pas toujours judicieux de tendre vers l'immensité dans sa non nécessité