Un Ch'ti dans le village
Un Ch'ti dans le village
Mathieu Rouquié habite Croy depuis quelques années déjà. Il loge en-dessus de l'épicerie du village. C'est là qu'on le surprend à jouer du violoncelle dont il a fait sa profession.
Mais d'où vient-il ?
En fait, son nom de famille vient du Lot-et-Garonne pour l’origine mais Mathieu vient de chez les Ch’tis : c’est en effet de tout près de la frontière belge que Mathieu est venu compléter sa formation musicale à Genève et passer vingt ans en Suisse avant de trouver « la » maison qu’ils cherchaient dans un vallon qu’il avait apprécié notamment par des concerts donnés à l’abbatiale.
Déjà bien impliqué dans la vie du village comme aide aux manifestations ou présent lors des concerts sur la place de la Lavandière, il a cette volonté de trouver des racines où se vivent des choses simples et à échelle humaine. Cette recherche se vit aussi par la musique dont Mathieu essaie de transmettre non seulement la technique mais aussi l’esprit et ce qui en fait l’essence et la particularité.
Galeries:
Nos vies : un siècle d’histoire des Suisses par leurs images
Cher Serge
Merci pour ce partage. Eh oui un homme avec jusque à nos jours un beau parcours de vie, et voici pour compléter cet entretien avec lui :
mathieurouquie.ch
facebook.com/RTSpopsuisse/vide...
Amitiés Renata
NH: Ici on est en prise direct avec le présent. Pourquoi cette image dans notreHistoire.ch?
SG: Mon but est de raconter l'histoire des habitants des villages de la région d'Orbe d'hier à aujourd'hui. Mes galeries reflètent cette évolution: on y retrouve des gens sur plusieurs générations. Étant naturellement curieux de mes semblables, j'aime connaître l'histoire des gens qui m'entourent. Je signe d'ailleurs une fois par semaine le portrait d'une personnalité locale dans le journal "L'Omnibus" qui paraît depuis 2006 et dont j'ai été l’un des premiers rédacteurs. Ces portraits permettent de rapprocher les gens et ce lien de proximité est important pour le dynamisme des villages. Pour trouver mes sujets, je fonctionne au coup de coeur. Cela est possible, puisque la rédaction de "L'Omnibus" nous laisse un grande liberté quant aux sujets qu’on aimerait développer. Après publication, j'aime ajouter les portraits récents des villageois dans notreHistoire.ch, c’est une manière de créer une archive pour demain.